Lâchez la bête sur le rock percutant de Giac(omo).
Giac Taylor est le projet solo de Panarisi Giacomo, alias Romano Nervoso.
C’est en janvier 2021, en pleine crise du covid, et ses interdictions en tous genres que Giacomo se lance dans un pari un peu fou, celui de réaliser un album solo en moins d’une semaine. Le principe est simple, sur papier, nettement moins dans la réalité concrète artistique, puisqu’il s’agit d’écrire le matin un titre qui sera enregistré un peu plus tard en journée. Le musicien et son acolyte ingénieur du son (Moorad Agjij) sont tellement prolifiques qu’ils vont finalement produire 4 albums avec cette ligne de conduite, la dernière réalisation ayant même été bouclée en 24h.
Quatre albums préparés en 2021, mais il faudra attendre 2022 pour les performances live, et cette fois le batteur s’entoure d’amis musiciens pour « habiller » la scène et ses compositions. Les shows s’enchaînent à un rythme assez soutenu également puisque qu’en quelques mois le « monstre » Giac Taylor a passé la barre des 50 prestations scéniques, se produisant en Allemagne, France, Pays-Bas et Belgique.
Avec un tel succès, le projet ne pouvait que prendre son envol. C’est ainsi que Giac Taylor, né durant le Covid, lui survit en multipliant les concerts au gré de prestations de feu. Il faut dire que l’homme et ses sbires ne se ménagent pas. C’est du rock, du pur, du dur, de l’animal.
Derrière sa batterie, Giacomo semble presqu’habité par des esprits venus d’ailleurs. Son regard se perd dans le brouillard des fumigènes, mais ses mains sont en transe et les perles de sueurs qui coulent de son front ne laissent aucune place à l’interprétation, c’est du live, du vrai, avec des musiciens qui se donnent corps et âme(s).
Ah, oui, si vous n’aviez pas compris, Giacomo est ici batteur. Ce n’est pas si commun de voir un groupe mené ainsi par l’homme orchestre, mais il existe toutefois des précédents où le batteur est aussi chanteur, comme un certain Phil Collins, ex membre de Genesis ou Don Henley (Eagles).
Quoi qu’il en soit, lors de son passage en cité ardente, c’est au Reflektor que Giacomo a choisi de lâcher la bête, histoire de chauffer un peu la salle pour les Black Mirrors, une autre formation qui n’a pas peur de mouiller les chemises sur scène.
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