The Avener, la discrétion au service de l’efficacité.

Si le vendredi était résolument rock aux Solidarités avec Sharko, Hollywood Porn Stars, Ghinzu et dEUS, voire pop/rock si l’on s’intéressait plus aux prestations de Sam Sauvage, Charles ou encore Zaho de Sagazan, c’est bien l’électro qui était à l’honneur pour clôturer la première soirée du festival.


Pas de David Guetta, Bob Sinclar, Martin Solveig ou de Mosimann à l’horizon mais bien The Avener. Tristan Casara est certes moins « people » que certains de ses confrères (Guetta compte 12 millions de followers sur Instagram, The Avener 50,500 environ), mais il n’en demeure pas moins un artisan incontournable du paysage électro mondial, car oui, The Avener est à la tête de quelques tubes qui trottent en tête comme cette version « retravaillée » de The Fade Out Line de Phoebe Killdeer devenue Fade out Lines.


Mais on doit aussi au dj niçois des remixes de Charlie Winston, Lana Del Rey, Bob Dylan, LaMomali… et toutes ses compositions réalisées sous son vrai nom. Sans oublier qu’il a également travaillé sur deux titres de Mylène Farmer, et oui, rien que cela.


La question était de savoir si un public venu, de prime abord, pour d’autres styles musicaux allait rester jusqu’au set de The Avener, la prestation débutant à minuit dix. La réponse est oui. La Place des Arts était encore noire de monde pour le show du dj français. Et heureusement, car le spectacle fut au rendez-vous.


Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.