Pour un été ensoleillé, destination Cali…

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xxCali 4 Les Gens d'Ere 25 D

Ne rêvez pas trop, on ne vous emmène pas en Colombie ! Cali est bien la troisième ville la plus peuplée de ce pays sud-américain, capitale du département de Valle del Cauca, mais c’est aussi le nom de scène de Bruno Caliciuri, un auteur-compositeur-interprète et écrivain français né le 28 juin 1968 à Perpignan.

Porté par le public, Cali est aux anges.

Et oui pardi, Perpignan c’est dans le sud. Ce sud, Cali l’apprécie et le défend bec et ongles, lui qui n’a jamais occulté ses origines méditerranéennes (son grand père était Italien, le reste de sa famille Espagnol, et plus précisément Catalan). Mais Cali a toujours trouvé du plaisir à venir se produire en Belgique, ce pays dont il possède des faux papiers (c’est lui qui le dit).

D’ordinaire, les artistes qui se produisent en festival viennent pour défendre un nouvel album, que celui-ci vienne de paraître ou qu’il soit en passe de sortir dans les bacs (si l’on peut encore utiliser cette expression).

Noé Preszow a accompagné Cali durant son spectacle.

Avec Cali, ce n’est pas nécessairement le cas. Contrairement à Pascal Obispo qui a annoncé son intention de mettre un terme aux représentations scéniques, tout en voulant perdurer dans son œuvre créative, Cali prend véritablement vie sur les planches, même s’il n’a aucun support à promouvoir. La rencontre avec le public, c’est ça son kif.

La photographie, une nouvelle corde à l’arc de Cali?

Un concert de Cali, cela se vit, cela se danse, cela se chante, cela se transpire.

Cali en chef d’orchestre du choeur de Les Gens d’Ere.

C’est le cas de beaucoup de prestations, heureusement, mais ici, l’artiste donne véritablement de sa personne, se blessant d’ailleurs à plusieurs reprises au cours de ses prestations (et notamment aux Solidarités quand le festival se déroulait encore à la Citadelle).

Ce dimanche, en arrivant dans les backstages, Cali paraissait fatigué et un peu malade. « En Belgique, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours envie de faire la fête » commentera-t-il en arrivant. « J’aurais peut-être dû lever un peu le pied hier… » renchérira-t-il sourire au coin des lèvres.

Ce n’est pas Brice de Nice, mais Cali de Ere, surfant sur l’assistance.

La plupart des chanteurs/chanteuses auraient opté, dans ces circonstances, pour un repos réparateur à l’hôtel jusqu’à quelques minutes du show.

Antoine Delie nous a réservés une montée impressionnante dans les aigus.

Mais Cali n’est pas fait de ce bois-là. Monsieur Cali tient à saluer toutes les personnes présentes (organisateurs, bénévoles, journalistes, photographes, service de sécurité et techniciens) et à accueillir personnellement ses invités.

Cali, le roi du show.

C’est en effet une sorte de carte blanche qui était proposée à l’artiste par les organisateurs de Les Gens d’Ere. Finalement, Bruno aura envoyé quatre cartons d’invitation et comme l’homme est très apprécié, ses hôtes n’ont pas refusé. On retrouvera ainsi sur les planches, à ses côtés, Antoine Delie, Noé Preszow et la charmante Charles (nous n’avons pas l’identité du 4e convive).  

Charles faisait partie des « friends » du concert.

Durant tout l’après-midi, Cali a donc enchainé les conversations, interviews et séances photos tout en gardant sa bonne humeur légendaire.

Quelques instants avant son premier bain de foule du jour.

Mais allait-il pouvoir assurer en soirée alors qu’une pluie battante s’invitait sur le site du festival ?

On ne dirait pas ainsi, mais les musiciens aussi apprécient ce genre d’ambiance.

En quelques secondes à peine, nous sommes rassurés. Cali est énergique, souriant et motivé. Et comme son show se déroule sous le chapiteau, l’ondée passagère laisse place au rayonnant Cali.

Un slow collé serré avec Cali.

Ceux qui ont déjà participé à l’un de ses concerts savent que l’homme n’hésite jamais à descendre dans la foule, ou plutôt sur la foule, porté à bout de bras par une assistance qui reprend en chœur les refrains de ses plus grands succès, mais aussi un titre de U2 qui s’immisce intelligemment dans le set, tel un mashup radiophonique.

Voici un mediator qui va faire un(e) heureu(se/x)

Avec Cali, la folie est à porté de doigts. Nous ne sommes plus à Ere, où il pleut, nous sommes à Caliland, sous un soleil bienveillant.

Cali et Charles, complices sur scène.

Cali grimace, joue de la guitare, saute, embrasse (objectifs et invités) et danse même un slow avec une fan avant de faire monter le public sur scène.

Une petite dernière pour la route?

Cali n’a pas sorti de nouvel album studio cette année (le dernier album est une compile, 20 ans d’amour parfait, sorti en 2024), mais il a marqué les esprits de ceux qui l’ont (re)vu en concert. Il n’a certes pas la voix ni l’aura de Johnny, mais il en a le sens du spectacle et de l’humilité.

Après une telle prestation, il y a de quoi être à plat…ventre.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.  

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