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La seule Belge invitée cette année dans le line-up du Cabaret Vert est un phénomène qui vit actuellement une expérience très particulière puisque Dina Ayada, jeune anversoise d’origine marocaine, est désormais expatriée aux States où elle fréquente des artistes aussi remarquables que Kanye West.

Un papillon comme symbole pour l’éclosion de Dina Ayada.

Petit flash-back sur ce qui pourrait s’apparenter à un conte de fées moderne.

La jeune belge s’épanouit aux States.

Dina Ayada a toujours été attirée par la musique, et le hip-hop en particulier, pour ses sons évidemment, mais aussi toute la culture qui l’entoure. Elle regarde énormément de clips, dont ceux d’un certain Kanye West qu’elle apprécie vraiment.

Princesse du hip-hop qui franchit les marches une à une.

Alors qu’elle vient de s’inscrire en droits à l’université d’Anvers, Dina reçoit plusieurs retours positifs de vidéos postées sur Tiktok. Des retours de quidams, mais aussi de professionnels du milieu artistique.

Un visage d’ange, un flow affuté et une volonté de fer, Dina Ayada.

Ne se démontant pas, la jeune fille, alors âgée de 19 ans, noue des contacts et fonce vers Los Angeles où elle doit passer un mois afin de rencontrer quelques personnes influentes. Le mois se passe et Dina reste aux States. En fait, l’histoire prend une tournure inattendue, Dina Ayada étant très bien accueillie dans ce monde du showbiz qui peut pourtant se montrer très cruel.

Encore peu (re)connue en Europe, Dina Ayada se forge une carrière à L.A.

Finalement, elle revient au bercail au bout de 60 jours, mais multiplie alors les allers-retours au dessus de l’océan jusqu’au jour où elle prend une décision lourde de sens: elle décide d’arrêter ses études pour se consacrer pleinement à la musique…aux Etats-Unis.

Exit les études de droit, c’est avec un micro qu’elle défend ses convictions.

Dans ses interviews, la jeune femme qui soufflera ses 22 bougies le 30 décembre, explique qu’il ne s’agissait pas vraiment d’un choix risqué mais d’une volonté de montrer que si l’on se donne les moyens de d’atteindre son objectif, à force de volonté et de travail, c’est possible.

Micro en main, Dina oublie sa timidité et sa réserve naturelle.

Dina Ayada est désormais bien ancrée dans le paysage musical américain. Mieux qu’en Europe d’ailleurs. Mais elle réalise une percée dans ses terres d’origine (elle est née en Belgique, contrairement à sa famille qui vient de Nador, comme celle de Hamza) dès 2024 avec des prestations à Dour et aux Ardentes.

Le rêve US à la sauce Dina Ayada.

Celle qui se définit comme naturellement timide et réservée dans la vie quotidienne se transforme en véritable tigresse lorsqu’on la lâche sur un scène, micro en main. Pourtant, c’est bien une jeune fille au visage de princesse qui se présente sur la scène Greenfloor au Cabaret Vert, un sourire désarmant aux lèvres.

Tout est parti d’une publication sur Tiktok.

« Je veux que le public soit joyeux et prenne du plaisir à mon concert » commente-t-elle succinctement lors de ses prises de parole dans la presse. On peut vous dire que son concert fut apprécié car Dina Ayada s’érige désormais en une vraie rappeuse qui dompte les planches et l’assistance à coups de séquences bien emballées dans un flow soutenu.

Assurément une artiste à suivre.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.

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