Julien Doré : entre tendresse, trappe piégeuse et baleine volante !

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Une première partie bien sympathique accompagné de leur youkoulélé et de leurs tenues estivales agrémentée de palmier :Les Plaisirs Coupables locaux venant Tournaisiens ( venu avec un car de fans !) pour mettre l’ambiance, juste ce qu’il fallait pour accueillir la star du jour.

Après avoir charmé plus de 600 000 spectateurs sur l’« Aimée Tour », Julien Doré revient, cheveux toujours aussi parfaits et humour toujours aussi décalé, avec un nouveau spectacle XXL. Et autant le dire : le garçon n’est pas venu faire de la figuration. Non, monsieur Doré a décidé de repartir pour 120 concerts (oui, 120 !), jusqu’au printemps 2026, pour fêter en beauté bientôt 20 ans de carrière. Et visiblement, la flamme brûle toujours aussi fort.

Sur scène, l’ancien lauréat de Nouvelle Star conjugue la douceur d’un poète avec l’énergie d’un acrobate en liberté. Dès les premières minutes, Julien surgit d’une trappe du plancher façon kangourou survolté. (Oui, j’étais prêt. Oui, j’ai raté la photo. Deux fois. Ne m’en parlez pas.) L’artiste enchaîne avec une panoplie improbable : panda bondissant, pilote de Dax sur écran géant, explorateur intersidéral chevauchant une baleine volante dirigée par des drones — rassurez-vous, sans aucun danger pour la faune locale !

Mais derrière ce show millimétré et délirant, il y a une émotion sincère, presque palpable. Julien Doré, c’est un paradoxe ambulant : un type drôle et détaché, mais qui soigne chaque détail, du moindre projecteur à la note suspendue. « Un quotidien foufou où chaque soir on se retrouve, bienveillants et doux comme un contre-pied à cette époque », confiait-il récemment sur Instagram. Et c’est exactement ça : un cocon de bienveillance dans un monde qui court trop vite.

Un show grand format, un cœur grand ouvert

Techniquement, le spectacle est une claque visuelle. Cet écran monumental découpé en cinq panneaux mobiles, pivotant à 360°, transforme la scène en un décor vivant, mutant au rythme des chansons. On voyage, littéralement.

Côté setlist, les fans ont été gâtés : un best of des tubes incontournables — Le Lac, La Fièvre, Coco Câline, Paris-Seychelles — mais aussi quelques reprises surprises, de Mylène Farmer à Kendji Girac en passant par Dalida et K.Maro (oui, Femme Like U, et non, personne n’a boudé son plaisir).

Et parce que Julien aime saupoudrer un peu de magie réelle dans la fiction, un moment suspendu a bouleversé la salle : une demande en mariage en direct, sous le regard complice du chanteur. De la scène à la vie, il n’y a souvent qu’une chanson.

Julien Doré, l’imposteur sincère

Avec son album de reprises Imposteur, déjà écoulé à plus de 156 000 exemplaires, Doré s’amuse de son image tout en se réinventant. Il assume son côté « pop doudou » autant qu’il revendique sa folie douce. « Je me suis fait mal deux ou trois fois », avoue-t-il en riant à propos de ses cascades scéniques — un humour à la hauteur de sa dévotion.

Alors oui, les zéniths affichent complet semaine après semaine, et oui, l’artiste bat des records d’affluence dignes d’Héléna, de Santa, de Gims ou d’ Indochine. Mais ce qu’on retient avant tout, c’est cette proximité désarmante avec son public, ce lien presque familial qu’il tisse depuis deux décennies.

En résumé : un show qu’on ne veut pas voir finir

Julien Doré, c’est ce mélange rare entre le grand spectacle et la sincérité désarmante. Entre les paillettes, la poésie et les fous rires, il réussit à faire de chaque concert une bulle d’oxygène.

Pour ma part, les concerts à Forest National (Santa, Gims, David Hallyday, Julien Doré, …) sont redevenus une référence pour les amateurs de grandes salles, plus intime que des Zeniths mais où de beaux moments s’y déroulent.

Et si vous avez raté cette parenthèse enchantée, pas de panique : Julien revient le 11 avril 2026 à l’ING Arena. D’ici là, entraînez-vous à photographier les trappes, moi je révise mes réflexes.

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