La recette des Solidarités fait toujours fureur.

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Ce vendredi 23 août, le désormais célèbre festival namurois ouvrait les portes de sa dixième édition. Ayant été obligés de quitter l’emblématique site de la Citadelle, c’est dans le zoning de Suarlée que les organisateurs ont décidé de poser leurs valises depuis l’édition 2023.

La roue est toujours présente.

Les spectateurs avaient globalement été satisfaits de ce nouvel emplacement, si l’on excepte quelques soucis pour se rendre d’une scène à l’autre, plusieurs foodtrucks étant victimes de leur succès.

Quelques aménagements dans la version 2024, comme le chapiteau URBAN.

Ayant tenus compte de ces remarques, les responsables ont donc repensé l’organisation du site. Encore une fois, cela semble avoir porté ses fruits. Mais les Solidarités, c’est tout un concept.

Qui aura la combinaison? Les jeux sont à l’honneur aux Solidarités.

Outre les concerts, on y retrouve des activités pour toute la famille, des démonstrations d’arts urbains (danse, tag…), des conférences/débats et des stands associatifs. Tout cela, on le garde donc.

Nous voici partis pour trois jours de festival. Chaussures confortables, veste de pluie (et oui, la météo est capricieuse par chez nous), bouchons d’oreilles (on en distribuait gratuitement sur place, et vous pouviez aussi obtenir en prêt des casques pour les plus petits) … et appareils photo, histoire de vous ramener quelques clichés, même si, nous y reviendrons plus tard, le public a parfois plus l’occasion que nous de pouvoir immortaliser certains moments. 

Plus de place pour circuler…

A l’ouverture des portes, ce n’est pas encore la grande foule, alors que l’on annonce pourtant un sold-out (plus de 20 000 personnes) pour cette journée inaugurale. Nous comprendrons un peu plus tard que beaucoup se sont donnés rendez-vous à l’heure du souper. 

Malgré la pluie, vous étiez nombreux pour les concerts du soir.

Le vendredi est en effet un jour habituel de travail et certains pensaient sans doute pouvoir enchaîner boulot et plaisir, mais comme vous étiez très nombreux à agir de la sorte, des bouchons se sont formés aux parkings, mais aussi à l’entrée.

Une situation embêtante autant pour les bénévoles que pour les festivaliers qui y ont été confrontés, mais que l’on connait aussi dans d’autres domaines comme l’horeca.

« La Valise » ouvre le bal.

Pas de tel tracas pour nous qui sommes déjà sur place pour l’inauguration musicale du site, à savoir la prestation de La Valise, un duo féminin, sous la tente de l’espace dénommé La Casa.

Et oui, nous sommes comme vous, curieux de découvrir le nouvel aménagement du site, ce pourquoi nous allons enchaîner les prestations des groupes / artistes débutant sur chaque scène.

Prêtes pour une soirée avec Calo.

Ainsi, sur la scène P&V, glissée du fond du site dans un espace non utilisé l’an dernier, nous rencontrons Orlane (Willems). Finaliste de l’édition 2020/2021 de The Voice Belgique, elle continue à tracer son chemin dans l’univers musical (son premier EP « Prisme » est sorti en 2023) malgré un diplôme en médecine dans la poche.

Orlane sur la scène P&V.

Sur scène, c’est dynamique et enjoué alors que ses textes sont pourtant souvent mélancoliques. Le style : de la pop francophone. Un titre à écouter absolument ? Nous, on vous recommande « Jeux dangereux » car tout y est, c’est l’univers Orlane, des paroles travaillées, une mélodie lancinante et un clip qui ne dénote aucunement.

Elle préfère actuellement la musique à la médecine.
Jeux dangereux avec Orlane.

Le temps de traverser l’allée principale que nous voici au Magic Mirrors, une sorte de yourte géante, circulaire, avec un plancher en bois. C’est cosy (trop même, certains concerts étant remplis bien avant notre arrivée) et c’est surtout l’une des nouveautés de cette édition anniversaire.

Cosy le Magic Mirrors avec Coline BLF.

C’est à Coline BLF que l’on a confié la mission de réveiller cet espace. Pour connaître un peu mieux son univers, nous vous renvoyons à son interview réalisée sur le site du festival mais disponible sur notre plateforme.

Coline BLF.

Notre petit périple à travers le site du festival nous mène à la Place des Arts, un nom bien sympathique pour la scène principale devant laquelle l’assistance est cette fois bien fournie.

Coline du duo Colt.

Il faut dire que le groupe qui est attendu en début de soirée est l’une des révélations de la saison. On ne parle pas d’un nouvel arrivé sur la scène médiatique belge, mais le mot révélation s’adresse plus au niveau de la reconnaissance vers le grand public. 2024 est en effet l’année Colt.

Coline et Antoine sont partout depuis quelques mois, et on ne s’en lasse pas. Festivals, concerts en salles mais aussi sur les ondes, les prestations autant que les titres du duo s’enchaînent à un rythme effréné. Chaque nouvelle chanson est une pépite qui s’écoute avec le sourire.

Un concert topissime.

C’est en effet l’une des caractéristiques de Colt, ils ont toujours la banane comme on dit. Energiques, dynamiques, souriants, attentionnés et disponibles.

Energie et bonnes ondes.

Leur joie, ils la partagent avec un public qui ne cesse de voir ses membres se multiplier au fil des prestations. Rares sont en effet les personnes qui repartent déçues de ce concert.

Un moment plus tendre, plus calme…

Comme souvent, la maman de Coline est dans l’assistance. Mais cette fois, elle ne passera pas inaperçue car sa fille lui dédie un morceau. C’est touchant, mais encore une fois, à l’image de ce groupe resté naturellement humain.

Bientôt à la Cigale (Paris).

Un autre électron est phase ascendante se présente sur la scène P&V, Noé Preszow. (Re)connu grâce au titre « Que tout s’danse », le Bruxellois a pris du galon depuis la sortie de « A nous ».

Noé Preszow – ReMarck Photos.

Son nouvel album « Prèchof », son nom en phonétique, fait un tabac. Ses textes sont toujours aussi percutants, mettant en scène une actualité qui ne présente pas que de bons plans.

Dites « Prèchof »

Pour exemple, nous nous renvoyons vers le très bon « Du manque d’amour », mais chacun trouvera certainement écho à sa situation dans le répertoire de cet artiste contemporain.

Nous terminerons ici ce premier volet du festival car Calogero aura droit à son article dédié et nous attendons toujours l’autorisation de vous présenter des clichés de la prestation de Raphaël.

On sait désormais « Que tout s’danse »

Certains d’entre vous auront remarqué que nous n’avons pas abordé une artiste qui a pourtant produit une prestation mémorable. Et bien j’espère que vous avez pris des clichés ou filmé avec vos gsm ou appareils car nous ne pourrons vous poster ici les clichés pris à cette occasion.

De jour comme de nuit…

Rendez-vous très bientôt pour la suite de nos aventures aux Solidarités.

Retrouvez les clichés autorisés sur la page Facebook – ReMarck Photos.    

ReMarck (140)

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