Kowari, l’astre inattendu qui capte l’attention, Aucklane, le soleil noir qui prend la lumière.

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Le samedi, au Chapitô, l’ouverture du bal était confiée à Kowari, un duo liégeois au style musical peu diffusé habituellement en festival.

Kowari se prête au jeu de l’interview pour Notélé.

Le groupe définit en effet son œuvre comme du néo classique électronique. On ne vous cache pas que nous avions déjà des repères car ce duo, constitué de Damien Chierici au violon et Louan Kempenaers au clavier, n’est pas novice sur les scènes, que ce soit sur ce concept de Kowari ou dans d’autres formations.

En pratique, les paroles s’effacent pour laisse place à de l’instrumental (il y a bien quelques sons vocaux, mais pas de véritable trame lyrique) essentiellement basé sur deux approches, le classique représenté par les cordes et l’aspect électronique des synthétiseurs/claviers, le tout dans un savant mélange qui propulse l’assistance dans une galaxie parallèle.

Louan au clavier – Kowari.

Mais d’où sort ce concept ? En fait, leur première collaboration remonte à la bande originale d’un court métrage. Les deux artistes, qui se connaissaient mais n’avaient encore jamais envisagé de composer ensemble, se sont trouvés des affinités musicales et surtout une envie de proposer une nouvelle approche, certes déjà très présente dans le monde du cinéma mais peu sur scène, mêlant ces deux univers en live.

L’idée était née. Restait à trouver un nom. Kowari a été choisi surtout pour sa résonance sonore. Mais le terme existe. Il désigne en effet un petit marsupial carnivore d’Australie. Rien à voir donc avec notre duo de musiciens émérites.

Damien apporte la touche classique au violon.
Louan est plutôt la face électro.

Se produire en début d’après-midi, dans un chapiteau alors qu’il fait un temps excellent dehors, en proposant une musique pas vraiment commerciale au sein d’un festival invitant des stars que certains attendent de pied ferme n’était pas gagné d’avance. Et pourtant, Kowari a envouté le public qui était présent sur le site à ce moment grâce à une prestation aboutie.

Il faut dire que Louan connaissait déjà un peu l’endroit pour y être venu la veille. Non pas en touriste éclaireur, ni en festivalier, mais bien en tant que musicien accompagnant Aucklane, un autre groupe liégeois.

Louan en bassiste cette fois… avec Aucklane.

Là, Louan n’est nullement pianiste, mais bien bassiste, proposant ses riffs sur des mélodies plutôt rock où la voix, cette fois, occupe une place importante.

Charlotte Maquet, la voix d’Aucklane.

Cette voix, c’est celle de Charlotte Maquet qui foule les planches depuis quelques années, mais vient étonnement de sortir son premier album (seulement) début 2025 sous le nom de « Good Girl/Bad Seed ».

Aucklane en ouverture de Les Gens d’Ere 2025.
Guillaume Vierset, guitariste d’Aucklane, mais aussi de Typh Barrow et Sharko.

Invitée pour frapper les trois coups de cette version 2025 de Les Gens d’Ere, Charlotte, alias Aucklane, s’est déplacée pour l’occasion avec un autre musicien assez connu puisqu’il s’agit de Guillaume Vierset, guitariste de Typh Barrow mais aussi du groupe Sharko.

Aucklane au Chapitô.

Avec un tel niveau sur scène, vous imaginez bien que la prestation fut de qualité.

Salut les artistes – Aucklane.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.

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