Karen Dió, de l’énergie punk issue du Brésil.

Les festivals donnent l’occasion de voir des artistes confirmés, ceux que l’on nomme généralement les têtes d’affiche, mais aussi de découvrir des artistes émergents ou connus dans une certaine région du monde sans nécessairement avoir pu percer sur l’entièreté du globe.

Karen Dió est à classer dans cette deuxième catégorie. La chanteuse brésilienne n’est en effet ni une débutante ni une artiste boudée par le public, mais simplement une chanteuse qui se produit très rarement en Europe.



Karen a débuté dans la musique très tôt, dès ses 13 ans, mais c’est surtout avec le groupe « Violet Soda » qu’elle se fait connaître sur le continent sud-américain.


A l’arrêt du band (2021), Karen Dió se lance en solo avec un style plus punk encore. Sa musique est décrite, en fait, comme du punk rock, avec une énergie débordante et une attitude rebelle.

Pourtant en voyant ce petit bout de femme, très mignon, se présenter sur les planches, on ne s’attend pas nécessairement à l’explosion qui va suivre. C’est assurément l’une des très belles découvertes du festival, l’une de ces pépites que seul le programmateur du Cabaret Vert est capable de dénicher.

A vrai dire, Karen Dió nous fait étrangement penser à Delilah Bon, une autre chanteuse engagée qui est capable de faire le show à chaque sortie publique.


Certes, la Brésilienne n’a pas le look apprêté du sosie d’Harley Quinn, mais les deux femmes ont en commun les thèmes abordés dans leurs compositions, à savoir la défense des droits des femmes et de la communauté queer, et ce débordement d’énergie qui sied si bien aux amateurs de punk.
Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.