Charles, frites et scorpion gonflable

Aujourd’hui, c’était clairement la journée “tout est bon dans le cochon”. Comprendre : on peut entrer plus tôt sur le site, et donc profiter du calme avant la tempête sonore… et aussi de ce sandwich “campagnard” (qui n’a de rustique que le nom). Rien de mémorable côté papilles, mais heureusement les frites de fin de soirée ont rattrapé le coup. Honneur est sauf.
Alex Burger, retour du cowboy québécois
Surprise agréable : Alex Burger, revu après sa prestation à LaSemo, nous replonge dans son univers québécois-typique et délicieusement décalé. (Pour sa bio, go lire mon papier de LaSemo, on va pas radoter.) Juste : il faut le voir en live. Et moi, je vous promets que la prochaine fois qu’il revient, je ramène avec moi , les amateurs – enfin, symboliquement.











Lovelace : deuxième chance, première claque
Petite session Ice Tea quotidienne (pêche, of course) en mode contemplation, posés devant la scène Fontaine. On attend Lovelace, que j’avais bêtement zappée la semaine précédente. Erreur réparée. Jeune pousse bruxelloise, elle construit seule ses sons dans sa chambre-laboratoire. Le résultat ? Une pop alternative futuriste, saturée, robotique, douce et sincère.












C’est aussi la voix féminine de Saule sur “Petite Gueule”. Aujourd’hui, elle a tenu sa scène avec générosité et intensité. Bonne pioche.
Essyla : talent en croissance, concert en couleurs
Direction Proximus pour Essyla, déjà croisée au Botanique. Elle monte encore en puissance : groovy, funky, belge et brillante, elle confirme son potentiel avec un show solide, bien entourée par Greg Chainis (guitare) et Louis Jassogne (batterie et yeux bleus – détail validé par Fanie).












Fanie, justement, note déjà ses prochaines dates à l’OM et à la Rotonde du Botanique, le 11 décembre. On y sera.
Kowari, remplacement de luxe
Petite surprise du jour : Aliocha Schneider, malade, est remplacé au pied levé par Kowari. Aucun regret. Le duo violon-piano de Damien Chierici et Louan Kempenaers nous plonge dans un monde entre néo-classique, électro et cinéma sonore. Un bijou musical pour qui aime Max Richter, Nils Frahm ou Rone. Et une belle preuve que l’imprévu peut offrir de grands moments.






Miki, scorpion et pop-électro acidulée
Je pousse mes potes photographes à aller voir Miki, découverte que j’avais adorée au Botanique. Fanie accroche moins, mais moi, j’adore. Mikaela Duplay, alias Miki, mêle rap, électro, naïveté feinte et sensualité décalée.







Mention spéciale à son énorme scorpion gonflable, qu’elle malmène joyeusement sur scène dans des positions… suggestives. Une performance pop barrée, assumée et brillante.
Ben Mazué et Jérémy Frérot, les potes sur scène
Pendant ce temps, Ben Mazué rejoue un set proche de celui vu à LaSemo, mais cette fois avec un invité de marque : Jérémy Frérot. Aperçu sur les écrans géants depuis la scène Proximus, on profite du duo en léger différé.






Puis vient Frérot en solo, plus tard dans la soirée. L’ex-Fréro Delavega déroule ses balades pop-émotion, entre histoires de cœur, paternité et ruptures (coucou Laure Manaudou, coucou Shy’m ?). Un public féminin très présent, des bras tendus, et une virée au-dessus de la foule pour une poignée de groupies enthousiastes.









L’échec photo du jour : Julien Doré
Mission impossible : photographier Julien Doré. J’erre pendant trois chansons, arme mon 100-500mm, tente toutes les ruses… Échec total. Trop de monde, trop loin, trop de têtes devant.



Le dilemme Charles / Colt, encore et toujours
Comme à chaque édition, Charles nous pose un dilemme : rester ici ou courir voir Colt qu’on adore aussi ? Mais cette fois, la curiosité l’emporte. On reste pour Charles, et on ne regrette rien.










Avec son projet “Sabotage”, elle se dévoile plus forte, plus brute, plus vivante. Toujours en anglais, toujours sincère, toujours cette énergie fragile mais puissante. Huitième concert pour moi, et toujours pas lassé. Bien au contraire.
Henri PFR, Bakermat et la fatigue
Avant de plier, on immortalise Henri PFR à la volée. Le DJ belge électrise la foule sur la grande scène. Derrière, Bakermat prend le relais à la Baloise, pendant qu’Oli Soquette met le feu à la Fontaine.
Mais nous ? Épuisés. C’est qu’on doit replier les bagages demain matin, et rendre l’endroit de villégiature avant midi.
Bilan du jour : une pépite, une claque, une frustration
✅ Découverte du jour : Kowari, magique et inattendu
🎉 Coup de cœur : Charles, évidemment
📸 Râteau photo : Julien Doré, mission KO
🍟 Repas salvateur : frites en fin de soirée, comme un câlin au cœur
On s’endort les yeux pleins d’images, les oreilles encore pleines de sons… et demain, c’est déjà le dernier jour des Francos 2025.