Alan Walker : l’homme au masque… de tissu.

Le samedi 16 août 2025, Charleville-Mézières a vibré au rythme des basses électro de l’un des DJs les plus en vue de la scène musicale actuelle : Alan Walker.

En avant-clôture d’une journée riche en émotions au festival du Cabaret Vert (la prestation finale du jour étant laissée à Trym), le prodige britannico-norvégien a régalé les festivaliers avec un show à couper le souffle dans un cadre idyllique, sous les étoiles.

Alan Walker, connu pour son style musical qui fusionne la musique électronique avec des éléments de pop et de deep house, a su captiver l’audience dès les premières notes.

Sa musique, souvent marquée par des mélodies éthérées et des drops puissants, crée une atmosphère unique, où chaque morceau invite à la danse.

Les spectateurs, à la fois jeunes et moins jeunes, se sont laissés emporter par ses beats entraînants, prouvant que sa musique transcende les générations.

Dans un set qui n’a duré qu’une heure (line-up serré oblige), Alan a alterné des titres emblématiques tels que « Faded« , « Alone » et « Darkside« , tout en intégrant des remix de morceaux populaires et des compositions inédites.

Chaque transition était minutieusement orchestrée, révélant sa maîtrise technique et son sens inné du rythme. Le DJ a également pris le temps d’interagir avec le public, le poussant à chanter ensemble sur certains refrains, renforçant ainsi cette connexion palpable qui caractérise ses performances.

Au fil du concert, il a aussi introduit des éléments visuels impressionnants, avec des jeux de lumières synchronisés à la musique, créant un spectacle sensoriel inoubliable. La scène illuminée par des lasers multicolores contrastait avec la nuit noire, transformant le festival en une véritable expérience immersive.

L’une des caractéristiques les plus intrigantes d’Alan Walker reste toutefois son choix de porter un masque sur scène. Ce choix, à la fois esthétique et symbolique, soulève de nombreuses interrogations et fascine son public.

D’un point de vue stylistique, le masque, souvent accompagné d’un sweat à capuche, contribue à créer une image mystérieuse et identifiable. Cela permet également à l’artiste de se distancier de sa propre identité, mettant l’accent sur la musique plutôt que sur la personnalité.

Ce phénomène s’apparente à une forme d’anonymat artistique, qui donne une portée universelle à ses œuvres.

Dans un monde où l’apparence peut parfois prendre le pas sur le talent, Alan Walker choisit de susciter la curiosité et l’intérêt à travers sa musique, laissant les spectateurs interpréter son art sans préjugés.

Ce n’est pas rappeler le parallèle avec un DJ belge qui a défrayé les chroniques dernièrement, si ce n’est qu’ici, le masque n’est pas complet et que l’artiste est tout de même reconnaissable donc difficile de glisser une doublure à sa place.

Même s’il n’est pas le Dj le plus renommé passé par le festival cette année (difficile de se confronter à Snake), Alan Walker a montré qu’il en avait sous le pied et qu’il peut ambiancer un festival multi-genres comme le Cabaret Vert.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.