Médaille d’or pour Les Gens d’Ere samedi.

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La journée de vendredi avait déjà été une réussite en termes d’ambiance et de fréquentation avec plus de 7000 festivaliers.

Motivées pour assister aux premières loges au concert de Black M.

Mais celle de samedi a (presque) battu des records. Vous étiez près de 10 000 sur le site, soit le nombre maximum autorisé au niveau des normes de sécurité. C’est ce que l’on appelle communément un sold-out.

Sold-out! Vous étiez environ 10 000.

Si c’est la situation rêvée pour les finances de l’organisation et des commerçants installés sur l’événement, c’est aussi une grosse responsabilité et des points d’attention supplémentaires notamment sur le plan de la mobilité.

Black M, bloqué dans le trafic routier, a débuté avec quelques minutes de retard.

Parkings affichant complets, longues files aux échoppes, pas facile de trouver une place au plus près des scènes… oui, il y a inexorablement des inconvénients pour le public, mais mis à part ces quelques perturbations incontournables, on peut parler d’un succès de masse, et d’une bonne humeur généralisée, même si un artiste a un peu bousculé le planning, provoquant un stress momentané de quelques fans quand le présentateur a annoncé qu’il n’était pas encore arrivé sur place à l’heure du début supposé de son concert.

Oui, il y a beaucoup de monde, mais faites plus de bruit….

Car ce « retardataire » n’était autre que Black M, l’une des têtes d’affiche du festival.

Black M débute directement avec « Sur ma route ».

Tout rentrera finalement dans l’ordre, si ce n’est un léger décalage d’une trentaine de minutes.

Madame Pavoshko en a encore pris pour son grade.

L’ancien membre de Sexion d’Assaut attaque direct avec « Sur ma route » comme un clin d’œil à ce petit contretemps vu qu’il était, semble-t-il, bloqué dans des embouteillages.

Difficile de localiser quelqu’un dans une telle foule…

Les tubes s’enchaînent alors comme un juke-box, avec notamment l’incontournable tacle à cette conseillère d’orientation devenue désormais si célèbre (mais non réelle), madame Pavoshko. Un titre sorti voici… 10 ans mais qui n’a pris une ride.

Pas de round d’observation pour Black M.

Mais effectuons un petit retour en arrière de quelques heures. Il est 14h30, les portes sont sur le point d’ouvrir. Quelques personnes sont déjà là, à trépigner d’impatience.

Il fallait arriver tôt pour se retrouver aux avants-postes.

Dès que le signal leur est donné, certaines piquent un sprint vers les deux scènes. Et oui, vu le monde annoncé, impossible d’alterner les deux espaces en restant aux premiers rangs. Voir son / ses artiste(s) préféré(s), cela se mérite.

Tout sourire aux Les Gens d’Ere.

De telles conditions permettent du coup aux artistes « d’ouverture » de bénéficier d’un coup de pub supplémentaire avec, qui sait, un nouveau public à conquérir.

Petits rubans blancs, la touche mode de Zoé.

La première à hériter du flambeau est Zoé Joséphine, jeune liégeoise que nous avions déjà vue au Baudet’stival.

Zoé est tombée très tôt dans la marmite musicale.

A 5 ans, elle débute le solfège, suivent le piano et l’écriture de ses premiers textes (10 ans). A 13 ans, elle prête déjà sa voix à un projet de sensibilisation de l’autisme, et quelques saisons plus tard, c’est à The Voice kids France qu’elle met la sienne en exergue.

Après avoir assuré la première partie des concerts de Jean-Baptiste Guégan dans les Zéniths, c’est pour défendre son premier EP, « Regarde dehors » (sorti sur son propre label ZJ records) que Zoé arpente les routes belges.

Chanteuse et musicienne.

Après Bertrix et Ere, prochain arrêt musical à Namur pour les Solidarités dans la seconde moitié du mois d’août.

White Corbeau – ReMarck Photos.

Pour rester dans la good vibe, on retrouve White Corbeau, un artiste bruxellois aux influences rap, hip-hop et soul.

« Release Mode »

Alexis Zounguere-Sokambi de son vrai nom est diplômé en architecture mais c’est le chant, sa réelle, passion, qui anime ses journées. Son crédo, défendre le « Release mode », un état d’euphorie, de confiance en soi et de hautes vibrations.

White Corbeau – ReMarck Photos.

Si nous étions dans une move « cool » avec White Corbeau, on passe à la version énergique avec Doowy qui aurait pu postuler pour remplacer le lapin dans la pub d’une célèbre marque des piles.

Ancien collaborateur de Mustii et Lost Frequencies.
De l’énergie à revendre.

L’interprète de « Coule encore » n’est pas un novice dans le milieu car il était, avant de se lancer en solo, musicien pour Mustii et Lost Frequencies.

Toi, là, move ton corps…

 De « L’eau du bain » aux « Soirées Tropicales », Thibaud travaille sa voix, son image, mais aussi son cardio.

Guitariste à la base.

On retrouve en lui une implication similaire à celle de Thomas Mustin et une gestuelle qui laisse parfois penser à Freddie Mercury. Et non, il n’est pas le frère caché d’Alice Dutoit, mais juste un cousin capillaire appréciant les touches de rose.

Une histoire de clés…

C’est toutefois bien à Alice On the Roof qu’il cède le témoin. La Montoise revient aux Les Gens d’Ere mais pour un seul en scène (ou presque…) cette fois, une approche que d’autres artistes du week-end, comme Louane, expérimentent aussi.

Toujours souriante.
Alice au pays des merveilles d’Ere…

Un piano, une boîte à rythme servant de loop notamment et c’est quasiment tout. Oh, j’allais oublier, Alice aura besoin momentanément d’un jeu de clés emprunté au public, et ce pour créer l’ambiance musicale d’un morceau.

Entrée de scène sur la pointe des pieds.

On vous rassure, la propriétaire a récupéré son porte-clés et Alice a livré une très belle prestation.

Bruno en tueur à gage? Non, juste en maître de cérémonie.

Nous voici revenus au créneau prévu pour le show Black M, et donc quelques instants de relâche pour nous, en attente de l’arrivée de l’artiste. Nous en profitons pour jeter un coup d’œil sur les résultats des Jeux Olympiques et découvrons que nos cyclistes ont fait coup double, Remco Evenepoel décrochant l’or et Wout Van Aert le bronze.

Une belle performance mais nous ne resterons pas longtemps devant nos voisins français au tableau des médailles, le rugby à 7 décroche lui-aussi les étoiles, lançant ainsi la moisson dorée des Hexagonaux.

Santa illumine le dôme du chapitô.

Pourquoi parler des Français ? Et bien parce que l’artiste suivante vient de chez nos voisins (elle est en réalité Franco-Américaine) et va nous offrir un concert dont elle détient les secrets : dynamique, touchant, sensible et divertissant.

Fumigène à la main.

Entrée de scène avec un fumigène allumé (artifice que l’artiste n’utilisera peut-être plus … et oui, cela comporte des dangers), voix envoutante, alternance de chansons et d’interventions avec l’assistance, Santa, seule, reste la Santa d’Hyphen Hyphen, et c’est d’ailleurs celle qui nous plaît autant.

Samanta aussi touchante seule qu’en groupe.

Humaine sur et hors des planches. Côté apartés, Samanta revient sur son lien particulier avec notre plat pays en déclarant vouloir se faire adopter par la Belgique (si ce n’est encore le cas administrativement parlant, nul doute qu’elle l’est dans les cœurs de nos compatriotes) et sur cette expérience marquante de jouer du piano au-dessus de Bruxelles.

Cette fois, le piano n’est pas suspendu.

Une vidéo a été tournée ce jour-là, c’est en fait le clip de « Popcorn salé » le premier single de Santa que vous avez tous entendus à plusieurs reprises ces derniers mois.

Une boule d’énergie positive.

C’est, il est vrai, la chanson marquante de cette période. Un succès sur lequel la chanteuse ne s’est pas reposée puisque « Recommence-moi » tourne lui-aussi en boucle.  

Toujours près du public.

L’an dernier, Hyphen Hyphen avait embrasé le chapitô d’Ere, cette fois, Santa et sa bassiste (issue du même groupe) … ont remis le couvert.

Certes, il n’y a pas de vasque olympique ici, mais le public s’est enflammé en une fraction de seconde. Et ce n’est pas cette intervention touchante avec le petit Martin (5 ans) invité à chanter assis sur le piano de l’artiste qui va la faire redescendre dans les sondages.

Digne d’un concert en salle.

Il se passe décidément toujours quelque chose de particulier lorsque Santa vient en Belgique (à Seraing, pour le concert Tipik, c’était une demande en mariage sur ce même titre).

Une prestation de haut vol.

Encore sur un nuage, le public se déplace vers la plaine pour une autre artiste française très attendue, Louane. Cheveux rouges, short noir, tee-shirt noir noué, hautes bottes noires, l’artiste apparaît sur scène avec une apparence que nous n’avions pas l’habitude de la voir afficher.

Louane, seule en scène.

Son concept de concert électro-pop non plus d’ailleurs. Louane semble avoir entamé un virage appuyé dans la gestion de ses apparitions scéniques.

Cheveux rouges pour Louane.

Musicalement c’est intéressant, d’autant que la chanteuse semble bien maîtriser la technologie qui l’accompagne. Visuellement, c’est particulier. Les plus jeunes n’apprécient pas tous car Louane reste souvent derrière ses claviers, un peu en retrait sur la scène.

Une version électro-pop.

Mais les sourires vont réapparaître sur les visages des jeunes pousses en fin de prestation, Louane leur réservant une petite surprise, que nous ne dévoilerons évidemment pas ici.

Nous pensions prolonger un peu le plaisir en vous ramenant quelques clichés du set d’Henri PFR, mais au moment d’accéder devant le podium, nous remarquons un panneau interdisant tout passage dans le front stage, question de sécurité car de la pyrotechnie est au programme. Belle idée, mais n’ayant pas été prévenus au préalable, il est trop tard pour trouver une place dans le public nous permettant d’immortaliser le moment.

Louane – ReMarck Photos.

Nous irons donc finalement trouver un peu de sommeil pour recharger partiellement les batteries en vue du dernier jour du festival, réservant quelques pointures encore comme Matmatah, Kyo, Doria D ou encore Kid Noize.

Un look peu habituel jusqu’à cette dernière tournée.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.

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