Le prince de la funk-pop électro reste le maître de la scène.

0
xxJamiroquai25 21 2

Si je vous dis : chapeaux, voitures de sport et chorégraphies, beaucoup d’entre vous vont rapidement penser à Jamiroquai, ce groupe anglais qui a marqué les esprits dans les nineties et début des années 2000.

Entrée sur scène du maître des lieux, Jay Kay.

Il faut dire que les titres « Too young to die », « Virtunal Insanity », « Cosmic Girl », « Alright », « Love Foolosophy »… sont des références d’un genre qui semble avoir été créé sur mesure pour Jason « Jay » Kay et ses comparses.

Et que dire de « Space Cowboy » ou encore « Little L » sinon que ces morceaux sont incontournables.

Jay et Matt Johnson (en arrière-plan) – ReMarck Photos.

Il est certain que la plupart de ces titres ont quelques années dans les plumes, étant tous issus des cinq premiers opus de la formation (soit entre 1993 et 2001), mais le groupe n’a pas mis la clé sous la porte pour la cause. Trois autres albums sont sortis depuis (2005, 2010 et 2017) et Buffalo man, en référence au logo du groupe (une silhouette humaine avec un casque à cornes), est toujours présent dans l’imaginaire collectif.

Jamiroquai, représenté par son chanteur emblématique.

De la formation originale, il ne reste plus que le chanteur – compositeur emblématique, mais Derrick McKenzie (batterie) et Sola Akingbola (percussions) ont rejoint le convoi dès 1994 et peuvent être assimilés à des membres références également.

Rob Harris (à gauche) accompagne la tournée de Jamiroquai.

Pas de nouvel album dans les bacs depuis quelques noëls désormais, et pourtant le groupe a bien repris le chemin des salles de spectacle depuis novembre 2025 avec son  « The Heels of Steel Tour » qui fera partie des têtes d’affiche du LuxExpo Open-Air début juillet 2026.

Un des pas de danse estampillé « Jamiroquai ».

Pour l’occasion, Jay, Derrick et Sola sont accompagnés de Rob Harris (guitare), Paul Turner (basse), Matt Johnson (claviers), Nate Williams et trois choristes.

Les choristes et Paul Turner – ReMarck Photos.

Après une absence de 6 longues années dans notre pays, on comprend que les fans étaient impatients de voir si la magie opérait encore. C’est donc dans une salle de l’ING Arena (ancien Palais 12) gonflée à bloc et remplie à ras bord que Jason Luís Cheetham va rassurer l’assemblée, oui, Jamiroquai vieillit plutôt bien.

Une soirée assurément funk-pop avec Jamiroquai.

Réarrangement musical, pas de danse à la sauce « Space cowboy » (Jay Kay s’est inspiré de mouvements de skate pour créer un modèle unique, reconnaissable immédiatement) et surtout une présence scénique toujours aussi percutante.

Une énergie débordante pour Jay Kay.

On est loin des imitateurs de pieds de micro, ces artistes qui arrivent face au public et restent en place telle une statue du musée Grévin. Jay Kay est une boule d’énergie qui veut que tout le public puisse profiter de ses shows, en ce compris ceux qui ont hérité des places les plus latérales, avec une vue limitée sur la scène. Dès son premier morceau, il arpente donc les planches de long en large, se baladant aussi sur divers niveaux afin que chacun y trouve son compte.

Plus de 20 millions d’albums vendus pour Jamiroquai.

Côté look, il ne manque pas d’être fidèle à son image, ses chapeaux font indubitablement partie de la mise en scène.

Après 6 ans d’attente, Jamiroquai était enfin de retour en Belgique.

On vous concèdera que ses sauts sont un peu moins dynamiques, et ses chorégraphies peut-être un peu allégées mais pour ses 55 ans, le chanteur tient encore une belle forme et nous propose un spectacle comme on les aime.

Jay arpente inlassablement la scène de long en large.

Au décompte final, seize morceaux qui nous transportent dans une autre galaxie, celle du funk, du disco moderne, de la pop à la sauce 90’s … un univers « jamiroquaisé » qui a toujours ses adeptes car pendant un peu plus de deux heures, on en oublierait presque toutes ces mauvaises nouvelles venues du gouvernement. Ici, on plane, on chante, on danse, on profite !

Jamiroquai a fait mouche: le public était ravi.

N’occultons toutefois pas le début de soirée animé par Erick The Architect, un rappeur New-Yorkais mué pour l’occasion en MC (Master of ceremony) et DJ qui va chauffer la salle pendant près de 50 minutes avec des titres qui ont plus que probablement inspiré Jamiroquai pour son œuvre vu que ces morceaux sont issus du même registre musical.

Erick Arc Elliott alias Erick The Architect.

On ne vous cache pas que l’on a particulièrement apprécié le show, mais aussi l’ambiance « cool » qu’il régnait dans la salle malgré une foule assez imposante, et que nous ne sommes visiblement pas les seuls, la plupart des retours du public ayant assisté à cette soirée étant élogieux.

Une mise en bouche funk de 50 minutes avec Erick The Architect.

Vous savez désormais que si l’occasion se présente, rien ne sert d’hésiter, Jamiroquai est une valeur sûre qui se bonifierait presque avec le temps.

Jamiroquai sera de retour près de chez nous début juillet au LuxExpo Open-Air.

Retrouvez les clichés validés du concert sur la page FB – ReMarck Photos.

Laisser un commentaire