Après deux ans sous cloche sanitaire, crise du Covid oblige, Bertrix a retrouvé des couleurs, et surtout du son, en cet an 2022. De quoi permettre aux Baudets de se trémousser aux rythmes de quasi tous les genres musicaux. Car c’est l’une des caractéristiques de ce festival familial, il est hétéroclite. Nous vous avons déjà proposé, précédemment, quelques clichés du passage de Calogero, Florent Brack, Charles, Delta ou encore Maeva, qui se sont tous produits le jour de l’ouverture de cet événement, il nous restait dans le tiroirs les prestations de 3 artistes, l’occasion est donc toute trouvée de vous en faire profiter d’autant que chacun représente un univers, Neon Rust étant un jeune groupe rock proposant des compositions en anglais, Saskia étant plus catégorisée pop française quant à Mosimann, il est clairement, du moins lors de ses shows, orienté vers l’électro.

Saskia, doux mélange métissé de cultures complémentaires.

Suite à la défection d’un groupe devant se produire sur la scène annexe dans le cadre du contest « Tremplin » (Hillary Step), c’est la Bruxelloise Saskia qui a ouvert le bal du Baudet’stival.

Saskia en mode calme, au clavier.

Sur l’immense scène principale trônant Place des 3 fers, la jeune demoiselle aux origines algériennes ne s’est pas démontée. Au contraire, elle a livré une performance calibrée juste comme il le faut, à savoir un début assez calme avant une montée progressive en rythme et en ambiance. Car si son nom ne résonne pas encore comme celui de Stromae, il pourrait être cité régulièrement sur les ondes radios dans les prochains mois. Avec des titres comme « Dans ma tête » ou « C’est la règle« , elle aborde des thèmes d’actualités qui font mouche et dont la mélodie traîne irrémédiablement dans l’esprit.

Pour l’occasion, Saskia avait invité Jeronimo, à la rejoindre sur les planches.

En mode duo.

De la pop française au rock anglais, il n’y a que quelques pas à poser au Baudet’stival…

Créé en juillet 2020, Neon Rust fête ses 2 ans au Baudet.

Quatre amis qui, dans un garage, décident de monter un groupe rock, l’histoire est un éternel recommencement semble-t-il, car cette histoire, on l’a déjà entendue à de nombreuses reprises. Mais ici, les jeunes proviennent de Florenville, sont autodidactes, et n’ont pas froids aux yeux. Deux mois après la création du groupe, il se produisait en effet déjà sur scène. Désormais, cela fait 2 ans, et c’est toujours la fête au royaume de la débrouille comme le démontre leur message sur les réseaux sociaux, posté juste avant leur déplacement chez les Baudets.

La moitié de Neon Rust…

« Quelqu’un serait-il en mesure de nous loger dans le coin de Bertrix ou Marche-En-Famenne après notre concert de demain?

Même un jardin où planter nos tentes ça fait l’affaire, on est gentils et on fait pas le bordel 🙂

Merci à tous 💜« 

L’histoire ne dit pas où les membres du groupe ont finalement dormi mais ils se produiront ce 23 septembre au Marbeland festival.

3 guitares/basses et une batterie, ce sont les ingrédients nécessaires à une bonne prestation rock aux accents britishs.

Avec ces deux artistes/groupes, nous venons de faire un grand écart musical. Et bien le suivant va carrément vous faire plonger dans l’abîme puisqu’on se dirige cette fois vers l’électro …

Le retour aux origines pour Mosimann

Non, ce n’est pas un rêve, toute l’assistance est bien au taquet…

On l’a connu chanteur à la Star’Ac (il y a déjà 14 ans) compositeur et pianiste pour Grand Corps Malade, producteur, batteur (personne n’a oublié son show d’avant Covid avec son instrument monté sur une structure mobile inclinable), et coach pour The Voice Belgique (souvenez-vous de l’épisode des lacets…), mais c’est comme DJ que le Franco-Suisse s’éclate sur scène.

En fait, tout (ou presque) ce qu’il approche se transforme en or. Et, cerise sur le gâteau, le garçon est extrêmement sympathique et abordable. A Bertrix, comme lors de tous ses passages en Belgique d’ailleurs, il a encore mis le feu, au figuré bien sûr. Quelle ambiance! De quoi faire passer la pilule à ceux qui n’ont pu obtenir un sésame pour Tomorrowland.

ReMarck (90)

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