Alice et Moi, en sa qualité de nouveau talent et ce après avoir assuré le job de chauffeuse de salle, s’en est allée en nous laissant quelques merveilles qui vont l’amener au rang de grande chanteuse dans un avenir proche et, on se plonge avec délice, à présent dans le monde merveilleux de Suzane… oui pour la rime c’est moins top, mais c’est tellement vrai et ce n’est pas Lewis Carroll qui m’en fera le reproche en sa qualité de grand auteur du siècle passé.

Confestmag vous à déjà présenté cette artiste dans un article de Christophe, il me reste à vous conter la soirée aux Nuits Botanique 2020, toujours dirigées de main de maître par nos sympathiques et efficaces organisateurs.

Jusque là, pas une goutte de pluie, un peu de vent glacial, mais les précédents chauffeurs de Parc (Silly Boy Blue et Alice et Moi) ont bien fait leur boulot. Le public est chaud et scande Suzane, Suzane, Suzane,…). Au micro, passées les dernières restrictions covidiennes d’usage, les lumières s’éteignent, les spots sont prêts. L’écran géant blanc nous fait découvrir l’ombre chinoise de Suzane, stroboscopes se mêlent aux flots de lumières, et c’est déjà un bonheur véritable pour ces 3 minutes d’apparition, en guise d’apéritif.

Gestuelles bien délimitées, tempos justes, plein d ‘énergie et de rage, elle présente de bien belle manière sont album Toï Toï. A peine le premier titre terminé, elle propose au public de se lever et de bien garder le masque mais de se trémousser à souhait, joie d’un public qui n’ attendait que cela…surtout depuis les restrictions imposées depuis mars dernier. Un festival de tubes issus d’un album unique qui cartonne depuis janvier 2020, s’entrechoque et on passe de « L’insatisfait » qui a fait un carton sur les réseaux sociaux, à « La flemme » en passant par « P’tit gars », des madeleines de Proust qui nous semblent déjà si familières à l’oreille et qui nous parlent, car Suzane fait de la musique intelligente et qui nous fait réfléchir tout en bougeant aux rythmes de sons techno-dance.

A peine réchauffés par l’ambiance éléctrique, on reprend ses esprit et on se rasseoit pour écouter le mélodieux « Anouchka ». Entre deux titres, Suzane nous rappelle son passé de serveuse, et que tout n’est jamais écrit dans une vie,…et que par un beau jour, elle se retrouve en tournée en Chine et rencontre un chanteur Belge Témé Tan, et ce par le plus grand des hasard, mais il est bien là aujourd’hui et ensemble ils cherchent le « SAV »…, sur fond de lutte pour une écologie qui part en sucette et le public est ravi tout en lui faisant une ovation bien méritée. Décidément les Belges et Suzane constituent déjà une très belle histoire d’amour, déjà bien mise en évidence par le record des ventes de son album chez nous en à peine une semaine d’exploitation.

Texte et Résumé : COCU Christophe et BRAECKMAN Fabian Photos : BRAECKMAN Fabian

ConFestMag (51)

ConFestMag.be

Laisser un commentaire