Soirée magique au Rideau Rouge : Emy Sakura fait sa grande entrée sur scène

C’est dans la charmante commune de Lasne, au creux du très accueillant Rideau Rouge, que j’ai eu le plaisir d’assister à un événement qui sentait bon la nouveauté, les pétales de roses… et les lignes de basse bien appuyées. L’occasion ? La release tant attendue du nouvel EP d’Emy Sakura, une artiste belge qui n’a pas fini de faire parler d’elle – et de faire danser ses fans au passage.



La soirée démarre en douceur avec une première partie piano-voix tout en sensibilité. Une artiste (dont le nom m’échappe… mais pas le talent !, et merci à mon collègue Olivier-Guy Demoulin de m’ avoir soufflé Fily Leela) a chauffé la salle comme un bon four à bois, livrant quatre morceaux de son répertoire personnel. Et ce n’était pas une mince affaire : la salle était bien remplie, preuve que Sakura suscite déjà la curiosité.





Un peu d’histoire (mais pas trop, promis)
Pour celles et ceux qui découvrent Emy Sakura (où étiez-vous cachés jusqu’ici ?), sachez qu’après deux années de travail acharné – composition, doutes, ajustements, litres de thé (ou de vin, qui sait) – elle sort son premier single en septembre 2022. Aujourd’hui, elle monte en puissance en dévoilant sur scène les titres de son tout premier EP, en attendant l’album prévu pour 2025.






Et si vous pensez encore que la pop électro est réservée aux machines, détrompez-vous. Chez Emy, c’est un savant mélange de beats solides, de synthés envoûtants, et de textes puissants sur des mélodies entraînantes. On chante, on danse, et parfois, on retient ses larmes. Bref, l’émotion est dans la salle… et dans les oreilles.



Une scénographie made in Sakura
Côté décor, pas de demi-mesure : plumes, pétales, chapeau à plumes (peut-être ?), fauteuil vintage, et même les titres de l’album alignés sur la cheminée de scène. Elle a tout pensé, sauf les briques… qui étaient déjà là (mais on lui pardonne).

Dès l’ouverture du rideau, la voix d’Emy accompagnée de Max Montagne vient cueillir le public avec “J’Oublie” et “Le Temps”. Le tempo est donné : on est dans de la pop française comme on aime, raffinée mais accessible, parfois un brin espiègle.
Le public est charmé – et moi aussi – quand Emy enchaîne avec “Je Crois Que C’est Toi”, accompagnée de ses chaleureux remerciements. Puis viennent “Jamais Là”, “La Quête” et l’engagée “Féminine”, qui résonne fort dans le contexte actuel.



Bulles et émotions
Moment fort de la soirée : Emy rend hommage à son papa disparu. Assise dans son fauteuil au bord de scène, elle invite le public à souffler des bulles avec les petits tubes reçus à l’entrée. Magique. Poétique. Inoubliable.



Et puis, la soirée bascule dans une autre énergie. Le guitariste Matt John Stone débarque, riffs à l’appui, pour accompagner “Planer” et “Dilemme” – de quoi faire vibrer les murs (et les cœurs). C’est ça, une release : un concentré d’émotions, de sons, de surprises.


Enfin, on approche du grand final. Les titres “Dommage” et “Dans Mon Dos” sonnent comme un au revoir discret, avant qu’Emy, képi vissé sur la tête, revienne s’installer dans son fauteuil pour un poignant






“Cœur De Pierre”.
Le rideau se referme, le public conquis repart avec des étoiles dans les yeux et des refrains dans la tête.


Conclusion ?
Emy Sakura ne fait que commencer son voyage, mais elle le fait avec panache. Sa musique, à la fois instinctive et structurée, entre dans les oreilles pour ne plus en sortir. Une artiste à suivre, assurément. Et vous savez quoi ? Faites pas les timides : allez l’écouter sur les plateformes. Avant qu’on dise de vous : “T’étais pas là à sa release ? Dommage…”