Pour le show, Oscar and the Wolf est toujours partant.
Voici quelques jours à peine, Justin Timberlake a proposé un concert qui a ravi ses fans au Sportpaleis d’Anvers. Le 14 juillet, c’était une autre star connue pour son sens du spectacle qui marquait le coup en remplissant le stade Roi Baudouin, la pétillante Pink.
Si ces deux concerts ont marqué les esprits pour leurs chorégraphies et mises en scènes, un artiste belge s’est également fait remarquer durant l’été pour les mêmes raisons. Cet artiste porte le nom d’Oscar and The Wolf.
Un patronyme aux consonances anglophones et un style musical très électro pour un artiste qui, s’il est une vraie tête d’affiche chez nos voisins du nord, tarde à émerger hors de Flandres.
Pourtant, la musique est intéressante, et régulièrement diffusée sur les ondes de la RTBF notamment, quant au show proposé, il est simplement bluffant.
Si vous n’avez pas pu assister à sa prestation à Nieuport (Beach Festival), Dour ou au Suikkerrock, il ne vous reste plus qu’une opportunité, ce 11 août aux Lokerse Feesten.
Car c’est effectivement un vrai show qui est proposé par Max Colombie, le chanteur qui « se cache » derrière ce nom de scène. Je mets des guillemets car Max n’est pas l’artiste le plus discret. Il a d’ailleurs publié lui-même des clichés de ses excès (alcool et drogue) et s’en est expliqué devant les médias en compagnie de sa maman grâce à qui il a pu s’écarter de ce chemin plus que sinueux et sombre.
Revenons à la performance scénique de cette saison. Les premières notes de « Warrior » résonnent alors que rien n’est allumé sur le podium.
Une silhouette se faufile sur scène, vêtue d’une combinaison ample semblant être recouverte de milliers de morceaux de miroirs (en fait c’est la matière qui donne cette impression). Ce détail est important car il va jouer un rôle dans la mise en scène, au moment de l’implication de lasers notamment.
On suppose que cette silhouette est celle de Max Colombie, mais il a la tête baissée et recouverte d’une grande capuche qui dépasse largement la forme du visage.
Au fil de la chanson, la silhouette se découvre, grâce au jeu de lumière, mais aussi par le « déshabillage » partiel de la tenue initiale.
Max joue sur les expressions de visage, la gestuelle, les jeux de lumière, l’arrivée des lasers… puis des danseurs.
Tout est pensé pour proposer un spectacle de qualité. Des tenues aux chorégraphies, en passant par l’échange avec le public. Assurément l’un des shows à voir à cet été.
Et, chanceux que vous êtes, nous vous avons rapporté quelques clichés de cette prestation, pris lors du Beach Festival de Nieuport. Bon visionnage.
Retrouvez ces clichés et ceux des festivals couverts sur la page FB – ReMarck Photos.