Alice et Moi, …merveille…au pays des Nuits Botaniques 2020.

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Un père membre d’un groupe punk et qui initie sa fille à chanter dès la sortie des couches… sur du Rolling Stones ou encore Le Livre de la Jungle,…Alice est dedans depuis toute petite…Plus tard, étudiante elle s’appellera Alice Vanor, et sortira quelques titres avec Yvan Sjoberg un musicos, certains dans la langue de Shakespeare. En 2016, naît Alice et Moi, avec Jean-Baptiste Beurier, et compose dès ce moment un premier EP. Malgré un master de journalisme à Science Po « Cet EP est le projet le plus effrayant que j’ai mené de ma vie, mais il n’y a rien d’autre qui me plairait, rien d’autre qui me rendrait plus heureuse que de faire de la musique. ».

Petit bout de femme timide, un sourire et un petit rire nerveux mais sympathique « Il y a deux “moi” différentes : celle qui a fait Sciences Po,  tout le temps angoissée, et il y a celle que j’ai envie d’être, que je parviens parfois à devenir quand je suis sur scène J’ai envie d’oublier tout le stress que je ressens dans la vie de tous les jours, contre lequel je lutte, et d’être cette autre Alice, cette personne sur scène qui se sent super bien et vit dans une sorte de monde parallèle. »

Confestmag a eu l’opportunité d’être là, pour ce concert au Nuits Botanique 2020, où Alice et Moi ont la lourde tâche de chauffer (avec ce froid c’était le non mot ) l’ assistance prête pour Suzane… Mission accomplie, le public belge a adopter la petite Parisienne et son band. Veste en jeans, jupe jeans, chapeau stylé sur la tête, bottes jusqu’au genoux, et son look « ado » ravi les photographes. Toujours se sourire et cette timidité qui lui donne ce charme fou, et cette voix enchanteresse qui séduit le public bien réchauffé. La revue de ses titres « J’veux sortir avec un rappeur »( cfr : Lomepal ), « C’est de la frénésie », « C’est toi qu’elle préfère », « J’en ai rien à faire »( elle portait d’ailleurs le t-shirt de ce titre), « T’es fait pour me plaire » …

et « J’ai passée mon enfance à me filmer et faire des petits montages, et quand j’ai eu 14-15 ans je me suis dessiné cet œil sur ma main puis j’ai regardé la caméra pendant très longtemps, avec une expression un peu étrange.  Dessiner cet œil dans ma main, c’était comme entrer dans un autre monde où on n’est plus dans sa vie normale et chiante, mais on est quelqu’un de fort, de puissant, d’un peu magique. »en prémice de « Filme-Moi » (on aimerait que tout les artistes demandent ça aux photographes de scène !).

Public vraiment aux anges de cette prestation et Confestmag tiendra à l’oeil l’évolution et surtout un prochain rendez-vous scénique de cette artiste new génération talentueuse.

Résumé et photos : BRAECKMAN Fabian

Fabian Braeckman (297)

Auteur & Photographe

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