Eddy de Pretto signe un sans-faute aux Francos.

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L’affiche était si fournie pour cette 30e année des Francofolies de Spa qu’il n’y avait pas assez place pour toutes les « grosses » pointures sur la scène Pierre Rapsat.

Entrée de scène soignée, seul sur une passerelle…

Ainsi, des artistes confirmés comme Alain Chamfort ou Zazie se sont retrouvés sur des podiums « annexes », à savoir les scènes Baloise et Proximus. C’est justement sur cette scène du nom d’un célèbre opérateur téléphonique que nous avons assisté au meilleur show du week-end, celui d’un chanteur attachant et ô combien talentueux, Eddy de Pretto.

Non, ils ne sont pas trois, c’est un film derrière.

Ne vous méprenez pas, nous ne sous-entendons aucunement que les autres artistes n’ont pas livré une prestation de qualité. Nous disons juste que cette performance de l’auteur – compositeur – interprète et acteur natif de Créteil était mémorable par sa mise en scène (une passerelle surélevée, projection d’images en fond, jeux de lumières saturées), le déferlement de dame nature (c’est le seul moment du festival durant lequel une pluie diluvienne s’est abattue sur le public), mais surtout l’implication de son acteur principal, visiblement ému par l’accueil qui lui a été réservé par l’assistance fournie.

Eddy de Pretto en grande forme.

Et oui, malgré ces conditions climatiques épouvantables, difficile de trouver un petit espace donnant vue sur cette scène.

Il faut dire que depuis la sortie de  « La fête de trop », Eddy a gagné en confiance.

Un concert digne d’une prestation en salle.

Lui qui paraissait un peu réservé lors de ses premières sorties en festival a désormais dompté la scène et le public.

Eddy, ému par l’accueil du public.

Il est devenu un véritable chanteur populaire dont les titres sont connus et chantés à tue-tête par de nombreux inconditionnels qui n’auraient manqué son passage dans la cité thermale pour rien au monde.

Son dernier album est splendide.

Son dernier album, Crash cœur, est, il vrai, un bijou qui se laisse écouter en boucle. C’est d’ailleurs sur un titre phare de ce dernier opus, Love’n’tendresse, qu’Eddy se retrouve désarmé face à tant d’amour de son public.

Il se contiendra finalement, mais son côté humain est là, bien visible. Le « star système » ne l’a pas (encore) englouti.

Tel un Pharaon s’adressant à ses sujets.

Et puis, cerise sur le gâteau, c’est l’un des artistes du festival les moins contraignants pour nous, photographes et journalistes, qui semblons être devenus un mal (nécessaire ?) pour beaucoup.

Finesse des mots, justesse de l’interprétation, c’est un sans-faute.

Cela peut paraître ridicule, mais c’est aussi révélateur du personnage. Sa préoccupation principale est d’apporter un peu de joie et de détente à son public plutôt que de soigner son image de marque.

Une prestation trois étoiles.

Cela valait bien un petit clin d’œil particulier, n’est-ce pas ?

Un peu de Love et de Tendresse…

Retrouvez les clichés sur la page Facebook – ReMarck Photos.

ReMarck (144)

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