Le Luxembourg à l’honneur aux Francos de Esch.

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xxMaryana 9 Franco Esch 25 S

Chaque édition des Francofolies permet à des artistes locaux, ou ayant transité par une filière de découverte mise en place depuis un certain temps, de pouvoir se présenter au public.

Du public venu tôt pour apprécier la prestation des locaux, dont Maryana ici.

Il est donc normal, aux Francos de Esch, de retrouver des artistes luxembourgeois. Voici une petite présentation et quelques clichés de trois d’entre eux.

Maehila a transporté l’assistance des Francos.

Sixo est loin d’être un inconnu au Grand-duché.

Le look typique des rappeurs, mais son flow s’exprime en luxembourgeois – Sixo.

Depuis 2019, ce rappeur originaire d’Echternach, assène en effet ses punchlines dans la langue nationale. Une particularité dans un univers où l’anglais et le français sont des vecteurs bien plus communs. Il s’est d’ailleurs bien essayé au français, mais « ça ne venait pas naturellement » répond-t-il en interview. Samedi, c’est donc lui qui a inauguré la scène du Jardin, celle qui permet la plus grande proximité avec le public.

Un contact visuel et presque physique qui ne lui fait pas peur puisque le garçon est pratiquant de MMA. Son prochain combat se profil d’ailleurs à l’horizon.

Sixo aux Francos de Esch, comme une évidence.
Sixo : proche du public.

Les deux autres artistes présentées ici, car oui, il s’agit de deux demoiselles, ont moins de bouteille sur les planches. Mais le jury des Francos avait pensé à cette éventualité, proposant un coaching d’une semaine avec des pros pour permettre aux artistes sélectionné(e)s de s’aguerrir aux arts de la scène.

Le sourire désarmant de Maehila.

 Et un concert à la Kulturfabrik était même organisé en guise de test final, grandeur nature.  

Maryana, le Cap Vert était en force à Esch (Ronisia provient aussi de cette île)

Nous n’étions pas à cet acte 1, en salle, mais bien au bord de la scène du Jardin où elles se sont produites lors de leur passage au festival.

Maehila, l’une des découvertes de ces Francos de Esch.

Maehila est une Belgo-Indo-Luxembourgeoise de 23 ans, qui n’hésite pas à mettre en avant la culture la moins européenne des trois, notamment dans sa manière de danser. Il y a donc quelques touches indiennes dans sa musique, mais aussi, et surtout, de l’électro pop comme dans ce « Toxicity » qui n’est pas sans rappeler quelques artistes anglo-saxonnes.

Derrière le micro, Maehila se transcende.

Si son calendrier de concerts n’est pas encore complet, elle ne compte toutefois pas lézarder au soleil durant cette période où l’astre chaud est bien présent vu qu’un EP est en phase de finalisation, sa sortie étant prévue pour septembre.

La danse fait partie intégrante de la proposition de Maehila.

Maryana est, elle, d’origine Cap verdienne. Son style ? Le RnB / Hip-hop. Bien qu’elle soit la moins habituée sur scène (le nombre de prestations en public se compte sur les doigts d’une main), elle a montré une aisance hors du commun, alliant chant et danse avec des chorégraphies à trois qui laissent entendre qu’elle a un bagage derrière quand même.

Maryana est une superbe jeune femme qui joue de sa sensualité.

Novice en festival donc, mais référence sur les réseaux sociaux avec ses 42 000 suiveurs sur Instagram. Et ce n’est pas la prestation des Francos de Esch qui va en faire fuir. Au contraire, la demoiselle devrait voir les rangs de ses followers gonfler encore un peu, d’autant qu’elle a promis de poster régulièrement.

Petits pas de danse pour Maryana.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.

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