HÉLÉNA À FOREST NATIONAL – LE LENDEMAIN D’UN RÈGNE
(Ou comment 8 000 personnes ont assisté à une pluie de talent, d’émotion et… de vraies gouttes de pluie)
Il y a des soirées que l’on attend, et puis il y a celles que l’on subit avant même d’entrer dans la salle – oui, on parle ici de la météo belge, cette diva capricieuse qui s’est dit : “tiens, si je les arrosais bien, ces braves fans, juste pour tester leur fidélité ?” Eh bien qu’elle se rassure : ils sont restés. Vêtus de patience, de capuches et d’amour pour leur petite reine, Héléna.
Et pourtant, même une fois devant les grilles, la météo n’a pas été la seule à jouer les troubles-fêtes. Un léger… comment dire… incident confettis est venu retarder l’ouverture d’une petite vingtaine de minutes. Oui, oui, vous avez bien lu : les confettis ont mené la danse. Comme quoi, même les machines ont le droit d’être trop enthousiastes.
(Message à ceux qui se posaient la question du retard : voilà, mystère résolu !)

Camille Yembé, la chauffeuse de salle au cœur chaud
Une fois à l’intérieur, la fosse déjà super remplie comme une boîte de sardines heureuses, Camille Yembé arrive pour réchauffer les corps… et surtout les esprits encore un peu boudeurs.
Vingt bonnes minutes de vibes, de découverte, d’univers personnel — de quoi transformer les quelques “mais c’est longuuuu…” en sourires impatients.
Mission accomplie : reset complet de l’humeur collective.












Le petit chat sur rideau : signature Héléna
Avant même le début réel : petit clin d’œil, petit jeu, petit chat sur rideau entre Héléna et son frère.
Ambiance testée. Public validé.
Et comme dirait notre Johnny national : “Soigne ton entrée, soigne ta sortie, et au milieu fais ce que tu veux !”
On est belges, on peut se permettre d’être chauvins — même un peu beaucoup, haha.
Le rideau tombe… et la magie commence
Héléna apparaît derrière son piano, entourée d’un rideau de perles et d’une fumée mystérieuse qui essaie de jouer à cache-cache avec elle. Mais rien n’échappe aux fans les plus perspicaces — pas même une diva dans un nuage.
Dès ce premier instant, on le sait : la soirée sera belle.


Puis arrive la fameuse étape des trois premiers titres — Mon Piano et Moi, Tout a Changé, Nouveau Cœur.
Règle sacrée pour les photographes, frustrante pour les moments volés… mais on a quand même eu droit à une Hélé qui :
- joue au piano
- virevolte
- danse entourée de danseurs
- bref… LA TOTALE.
Le Graal.

Le concert, le vrai : une plongée dans Hélé2
Installé ensuite en tribune, le spectacle se déroule sous nos yeux comme une revue émotionnelle du magnifique album Hélé2.





Parmi les pépites :
- Mélatonine, la berceuse des insomniaques
- Capuche, le message envoyé aux pervers qui ne comprennent rien au respect
- Adieu mon Amour
- Maman s’Inquiète (Brigitte était dans la salle, clin d’œil garanti)
- Karma, sublimé par les danseurs
- Nuage, Aimer pour de Vrai, et l’incontournable hymne décomplexant : Summerbody
Puis vient Piscine, moment particulier où l’on range tous nos téléphones. Et, miracle, tout le monde le fait.
Un petit voyage dans un passé pas si lointain où l’on vivait la musique sans écran entre deux têtes agacées.
Et franchement ? Ça fait du bien.
Les titres qui touchent le cœur
Pour les fans — assumés comme moi — certains titres résonnent plus fort :
- Boule au Ventre
- Loin de Toi, bijou musical et d’écriture
Recommandation du soir : si vous n’avez pas encore écouté l’album… vous ratez quelque chose. Vraiment.






La surprise belge : un Pierre… mais pas celui que tout le monde imaginait !
Oui, Pierre était là.
Non, pas ce Pierre.
Mais franchement, pas de déception possible : Pierre De Maere débarque pour un duo puissant sur These Walls. Le public explose. L’applaudimètre a dû demander une pause après ça.
Excellent choix, Héléna. On attend le prochain invité avec gourmandise.



Bonne Maman : le morceau qui parle à tous
Cette chanson est un câlin.
Un hommage doux-amer à celles et ceux qui veillent sur nous, souvent avec plus de liberté que les parents.
Et dont on sait malheureusement que le temps avec eux n’est pas infini.
Un moment tendre, simple, vrai.
Merci.



Mauvais Garçon & Gentil Garçon : la vengeance et la réconciliation
On passe du doigt d’honneur — élégant mais assumé — de Mauvais Garçon (bon, on a vu pire, coucou Indochine) à la douceur réconciliée de Je t’Aime Bien.
Comme quoi… parfois, on s’aime, mais on ne le sait pas encore.


Les larmes d’Héléna… et la surprise du public
La fin du concert arrive, les émotions débordent, Héléna laisse couler ses larmes.
Mais c’était sans compter la surprise préparée par le public : au moment de Pieds sur Terre, les 8 000 spectateurs sortent leurs ballons lumineux « Hélé ».
Un océan de couleurs.
Un délire visuel.
Un moment rare, puissant, partagé.
Impossible à décrire exactement : il fallait le vivre.
Mais on peut dire merci à l’organisation des ballons ce fût topissime… et surtout merci à Héléna qui nous rassemble ainsi.
Ambiance finale à Forest National wouahhhh
Et la suite ? Elle revient !
Bonne nouvelle pour les retardataires :
👉 9 décembre 2025
👉 9 avril 2026
👉 10 avril 2026
👉 11 avril 2026 (nouvel ajout)
Il reste des places ici, mais vraiment… dépêchez-vous, ça part à la vitesse d’un Summerbody avant l’été.
Conclusion : on en redemande
Héléna a livré un spectacle sincère, énergique, généreux, tout en sensibilité.
Un moment où l’on rit, où l’on vibre, où l’on pense, où l’on se sent tout simplement bien.
Un moment belge, un moment humain, un moment vrai.
Et si vous n’étiez pas là…
Bah, vous avez raté quelque chose.
Mais vous pouvez vous rattraper. 😉