Pas facile quand on remporte un concours comme The Voice de transformer un essai après une victoire et pourtant après avoir survolé sa saison, Charlotte Foret revient sous le nom de Charles en hommage à son grand-père, la crinière blonde en plus.

Pendant son parcours, elle nous avait déjà démontrés qu’elle disposait d’une vraie identité musicale dans la manière de réinterpréter les chansons, mais pourtant il était normal que l’on redoute ses premiers pas posés dans le monde de la chanson, vu qu’au niveau de certains candidats qui participent à ce genre de télé-crochet, ces derniers n’arrivent pas toujours à incarner leur univers de manière aussi fidèle que par rapport à leurs prestations télés, que ce soit par manque de solidité du projet qu’ils ont à proposer et/ou de la bride qui les retient à leur maison de disques.

Après s’être entouré d’une équipe digne de façonner en sa compagnie son univers en studio, la désormais Charles nous revient avec une direction artistique hyper léchée et un premier single dans la langue de Shakspeare, intitulé Wasted Time, façonné aux Pays-Bas en compagnie de Nina Sampermans qui a déjà collaboré avec Hooverphonic entre autre et Wouter Hardy aux collaborations multiples dont Duncan. Son titre est la retranscription des nuits de l’artiste, un titre tantôt clair, tantôt obscur qui s’attarde sur le manque d’honnêteté émotionnelle de sa génération, inspirée par des artistes comme Muse et Lana Del Rey, dont nous vous avons déjà parlés via Confestmag. Charles réussit donc à transformer l’essai et son projet est en train de grandir vu que dans les prochains mois, un EP devrait voir le jour et lui assurer une propulsion sur la scène musicale belge, alors pas mal de radios lui accordent déjà la faveur de leur playlist et que 40.000 visiteurs ont déjà vu son clip.

Confestmag à eu l’honneur d’être présent au concert de Charles aux Nuits Botaniques 2020. Une soirée qui devait, en principe, se dérouler dans le Parc, mais les intempéries sont capricieuses et les merveilleuses équipes du Bota, on permis aux 400 spectateurs, d’ être bien au chaud dans la salle de l’ Orangerie divisé en 2 parties (200 une première fois et les autres ensuite).

Succéder à Hervé le virevoltant, devait être anxiogène, mais dès les premières notes Charles, donne de la voix et s’en tire plutôt pas mal. La limite de 100 décibels pour les concerts était atteinte rien qu’avec la hauteur de la capacité vocale de la jeune chanteuse. Habile au clavier, et dansante face au pied du micro, public conquis jusqu’à son tube Wasted Time qui conclu ce mini spectacle. Charles est prête pour de nouvelles aventures… dès que ce virus nous lâchera.

Biographie COCU Christophe Résumé et photographie BRAECKMAN Fabian

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