Mustii, la pile qui ne se décharge jamais.

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Il y a quelques années, une célèbre marque de piles a décliné plusieurs de ses spots publicitaires autour du thème d’un automate en forme de lapin qui continuait inlassablement à fonctionner alors que les jouets équipés de marques concurrentes manquaient rapidement « de jus ».

Véritablement en transe durant ses shows.

Ce lapin a dû inspirer Thomas Mustin, alias Mustii, car l’artiste aux multiples facettes semble inépuisable tant sur scène qu’en dehors des planches. Il se donne corps et âme lors de ses prestations, tout en restant accessible et très courtois dès qu’il « redescend » sur la terre ferme. Du coup, il fait assurément partie des artistes appréciés des photographes, à l’instar de (Bruno) Cali ou Typh Barrow.

Chanteur, auteur, compositeur, acteur et metteur en scène belge né à Bruxelles voici 31 ans, Mustii ne manque pas de personnalité, tout en évitant de prendre la grosse tête.

Il n’hésite pas à donner de sa personne sur scène.

S’il est actif dans le monde des Arts depuis 2012, c’est l’année 2015 qui marque un véritable tournant dans sa carrière. C’est en effet à ce moment qu’il tourne dans « La trêve« , une fiction belge qui sera diffusée à la RTBF dès 2016, et qu’il foule pour la première fois les planches en tant que chanteur, grâce à Alice On The Roof dont il effectue la première partie à la Rockhal (Luxembourg).

Thomas joue avec le public, les photographes et les caméramen

Tout s’enchaine alors à une allure effrénée car le planning de Thomas doit combiner le théâtre il vient de reprendre Hamlet), la télévision (il est époustouflant dans « Je voulais juste rentre chez moi » basé sur l’histoire de Patrick Dils et touchant dans « L’Ile aux trente cercueils« ), le cinéma et la musique.

Ah, il s’est servi dans le public… le chapeau et les lunettes ne proviennent pas du show.

Il faudra donc attendre 2018 pour voir enfin sortir dans les bacs « 21st Century Boy« , son premier album, mais c’est un vrai bijou. A écouter évidemment, mais à voir incarné sur scène également car c’est bien un show que Mustii livre à chacune de ses sorties. Tout qui a assisté une fois dans sa vie à un de ses live s’en souviendra à jamais (seul Alzheimer pourrait venir y mettre son grain de sable).

Un artiste multicouches qui se découvre au fil du spectacle…

Et ce n’est pas la sortie de son deuxième opus « It’s Happening Now » qui va changer la donne semble-t-il. Un album cette fois composé en collaboration avec les membres du groupe Delta et qui aborde notamment le thème de la schizophrénie. Sa prestation scénique version 2022 n’a rien perdu de l’énergie de son ancêtre. Mustii ne cesse de courir d’un côté à l’autre, descendant encore dans la foule et s’adressant régulièrement à celle-ci comme ci chaque spectateur était un de ses amis proches.

Emporté par la foule…

Ce vendredi 02 septembre, c’est au Feelgood, à Aywaille, sur le coup de 20h, que Mustii clôturera sa saison festivalière, bien calé dans la programmation entre Amir et Kyo.

PS: si la saison des festivals touche à sa fin, et que vous n’avez pas pu réagir à temps, ou que vous désirez simplement revoir l’exubérant Mustii sur scène, il se chuchote qu’il a ajouté de nouvelles dates à son agenda, comme le 24/09 au Delta (Namur) et le 15/10 à la Ferme du Biéreau (Louvain-La-Neuve), et que 2023 commence tout doucement à apparaître sur l’agenda.

Ce n’est pas un adieu, juste un « à la prochaine fois… »

ReMarck (149)

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