Pierre Garnier à Forest National : quand une simple tournée tourne au moment d’histoire (et d’émotions incontrôlées)
Ce n’était absolument pas prévu d’en faire un article. Vraiment juré !. Pas accrédité avec un photopass, donc avec mon bridge autorisé…
Mais il y a des concerts qui refusent d’être vécus en silence… et celui de Pierre Garnier à Forest National en fait partie.
Quatrième fois Pierre Garnier à Forest, je me dis : “Bon… là, on tient quelque chose d’exceptionnel.”





Pierre, c’est encore un jeune artiste en construction, oui. Mais alors un artiste qui apprend à la vitesse d’un TGV lancé avec l’énergie d’un public de tout âges (et encore, soyons honnêtes : il y a des débordements enthousiastes dans les deux directions, mais on ne juge pas, on applaudit).
Un beau gosse assumé, qui sait très bien que dès qu’il glisse une hanche, montre une épaule ou susurre une phrase, la salle se transforme instantanément en chorale de cris incontrôlés. Il gère ça avec intelligence, humour et une étonnante maîtrise. Et ça, ce n’est déjà pas donné à tout le monde.





Mais venons-en au moment.
The Cerise on the Cake.
Le cadeau bonus où Bonux pour les puristes.
La surprise de fin de tournée belge qui a fait exploser internet (et deux-trois cœurs fragiles au passage).

On l’avait aperçue dans la salle, silhouette furtive, mais on n’osait pas trop rêver…
Puis soudain : elle apparaît.
Héléna.
Oui, LA Héléna qui vient dans une semaine et pour 2 dates les 8 et 9 décembre 2025 et puis 3 dates 9, 10 & 11 avril 2026.
Tout sourire, qui vient s’asseoir délicatement au bord de la scène surélevée. Et là… la salle retient son souffle. Les fans pleurent. Moi aussi (problème d’allergie à l’émotion, sûrement).
C’était un moment suspendu, presque irréel.







Et tant qu’à faire, elle choisit pile “Boule Au Ventre”, l’une de ses chansons les plus fortes, les plus sensibles.
À peine les deux regardent-ils dans la même direction que les ultras-fans dégainent déjà leurs théories préférées :
“Ils se regardent trop longtemps !”
“Regarde son sourire !”
“Regarde le sien !”
“C’est sûr, il se passe un truc !”
Bref : les réseaux sociaux ont fondu comme une glace en plein soleil, et honnêtement… c’était délicieux.
Rumeurs fondées ou pas ?
Ça ne nous regarde pas.
Mais on peut le dire : ils sont tout simplement magnifiques quand ils partagent un instant, même court, même discret.




Après ce passage aussi furtif que magique, Héléna retourne sagement à sa place VIP (oui oui, on t’avait repérée depuis longtemps, pas si incognito que ça !).
Et Pierre reprend son show, encore plus lumineux, encore plus proche de son public. Mention spéciale à Fanie, qui a eu droit à un check de main mémorable pendant la traversée du chanteur vers le piano. Un piano judicieusement placé au fond du parterre, transformant le lieu en cocon intime pour trois chansons pleines d’intensité.







Puis vient la fin. Celle qu’on ne voulait pas voir arriver.
Mais voilà : demain, il y a l’école, le boulot, les métros bondés… et Pierre, lui, doit boucler sa tournée, retourner en studio et nous concocter un deuxième album.
Un album qu’on attend déjà impatiemment.
Une deuxième tournée qu’on suivra avec la même ferveur (si on est invités, bien sûr… mais on sera sages, promis).






En attendant, on garde dans un coin du cœur ce moment incroyable, cette soirée où le talent de Pierre, la grâce d’Héléna et une salle entière en communion ont créé l’un de ces souvenirs qu’on ne range jamais vraiment.