Le dernier jour des Solidarités débute dès 14h00 pour nous, dans cet espace restreint mais très chaleureux qu’est le Magic Mirrors.

De nombreuses familles sont déjà présentes sur le site car les activités non musicales ont débuté depuis midi.

On s’essaye au street arts sur la plaine.

C’est justement à ces familles que s’adresse le spectacle « Jamais Contents ! Carrément Souchon ».

Un spectacle pour toute la famille au Magic Mirrors.

Ben Ricour, Jean-Pierre Bottiau dit Cheveu et François Guernier s’attaquent au répertoire riche et subtil de l’homme aux multiples hits, mais surtout à la plume d’argent.

Jamais Contents! plus qu’un concert, une vraie pièce musicale.

« J’ai dix ans », « Poulailler’s song », « Allo maman bobo » et même le sublime « Et si en plus y a personne » sont réinterprétés dans une histoire qui nous conte la vision pas toujours idyllique (malbouffe, chasse, disputes entre humains…) de ce monde par ce poète toujours délicat qu’est Alain Souchon.

Les dérives actuelles présentées sous l’angle de la poésie d’Alain Souchon.

La mise en scène est simple mais efficace. Point fort de la prestation : elle s’adresse à tous ! Les jeunes découvrent ce répertoire et assistent à des scénettes entre les morceaux, les moins jeunes peuvent apprécier la puissance des mots dans leur contexte.

Trois compères bien rodés aux spectacles pour enfants.

Si vous adhérez au concept et que vous en voulez plus encore, sachez qu’il existe un album du spectacle et que nos trois amis se sont également attaqués, précédemment, aux répertoires du provocant Serge et du gentleman Joe dans Gainsbourg for kids (qui tournera encore en 2025) et Wanted Joe Dassin.

Danse acrobatique dans l’espace Urban.

En arpentant les allées du site, nous entendons quelques notes de musiques qui nous font penser que le village Urban n’est peut-être pas désert. Et nous avons raison. Quelques danseurs s’échauffent avant les battles de la journée. Un régal pour nous car d’habitude, le monde massé autour des compétiteurs nous empêche de prendre des clichés.

Un entraînement digne des compétiteurs des J.O.

Retour de l’autre côté de l’esplanade pour l’entrée en lice d’OK Panda, un quintet d’électro pop rock Bruxellois fondé en décembre 2020 par Aurélien Genot (basse), Vincent De Puydt (lead guitar), Alexis André (synthé et guitare), Sander Villers (batterie) et Till De Saeger (chant et guitare rythmique).

Ok Panda – ReMarck Photos.

A voir la date, vous comprenez bien que les pauvres ont vite dû modifier leurs plans à cause de la pandémie, travaillant exclusivement en mode visio, chacun chez soi.

Deux EP déjà sortis.

Mais au bout de quelques mois, ils peuvent enfin se rendre ensemble au studio et leur appétit de musique semble intact. Ok Panda sort un premier EP en 2022, « Perspectives », et voici qu’un deuxième vient de voir le jour en 2024 intitulé « Chasing Home ». A découvrir.

Till au chant.

Un peu plus loin, sur la scène P&V, nous allons à la rencontre de Jérôme Amandi. Ce nom ne vous dit rien ? A vrai dire, à nous non plus.

Du rock, bien grisant.

Mais c’est normal, son nom de scène est Talisco. Certains ont la paupière légèrement plissée, mode interrogatif activé.

Oui, ce nom ne m’est pas totalement inconnu, mais comme ça, je ne situe pas trop … Jérôme est chanteur et auteur-compositeur-interprète français. Il est à la base de plusieurs succès dont les titres « Your Wish » et « The Keys » extraits de son premier album Run. Toujours pas sur la voie ?

Ses musiques résonnent dans votre tête sans que vous ne le (re)connaissiez.

Pourtant, vous avez tous déjà entendu un voire deux morceaux de l’artiste, et ce assez souvent. « The Keys » est en effet la bande sonore d’une publicité pour Bouygues Télécom, quant à « Sun », sorti en 2019, il n’est autre que le générique d’une célébrissime série quotidienne française (Un si grand soleil). Si son nom ne vous marque pas, ses chansons oui.

Une belle découverte.

Et bien après ce concert, nous retiendrons son nom (de scène tout du moins) car Talisco nous a proposé un concert comme on aurait aimé en voir plus. Son énergie, son dynamisme… sa voix.

Durant ce temps, le spectacle continue aussi hors de scène.

Probablement l’une des plus belles découvertes de cette édition, du moins pour nous car l’homme est dans le monde musical depuis 2011 (NDR : premier EP sorti en 2013) mais se fait assez discret dans nos contrées.

Spirou fait un tabac auprès des jeunes.

Dommage car son univers, changeant au fil des époques (ses dernières compos sont en français), même si un fil conducteur est décelable, est une belle bulle d’air musicale.

Jain nous revient… enfin.
Elle a exploré tant de cultures musicales…

D’une bulle, nous passons à un océan de bien être avec Jain. Française d’origine malgache, Jain a exploré de nombreux pays, de nombreuses cultures musicales donc et n’en n’a retiré que le meilleur pour nous proposer quelques-uns des airs les plus entraînants de ces dernières années avec « Come », « Makeba », « Alright » ou plus récemment « The Fool ».

Son sourire et communicatif, comme ses airs sont entraînants.

Artiste multifacettes (Auteure – compositrice – interprète et musicienne, elle dessine également, notamment la décoration de ses instruments de musique voire même de ses chaussures), Jain est une acrobate de la musique qui sait nous tenir en haleine par ses rythmes lancinants et répétitifs qui sonnent inexorablement dans la tête.

« Come » ou « Makeba » sonnent comme des ritournelles que l’on ne peut oublier.

Nous sommes presque dans l’opposé viscéral du slam avec ces gimmicks qui font inexorable mouche. Un air de Jain vous trotte dans l’esprit et y reste un bon bout de temps, mais n’est-ce pas là l’effet escompté justement ?

« The fool » est aussi percutant que ses titres précédents.

Notre dernier arrêt de cet article se fera à la gare Puggy vu que les autres prestations de la journée font l’objet d’articles séparés (Soviet Suprem, Helmut Lotti et Shaka Ponk).

Un concert traduit en langue des signes.

Qu’à cela ne tienne, il y a pire comme terminus. La bande chère à Matthew Irons est un effet une référence de notre univers musical, même si aucun de ses membres n’est Belge.

Un Suédois, Un Français, et un Britannique évidemment avec Matthew.

Et oui, c’est un peu particulier mais un Britannique, un Français et un Suédois composent en effet ce trio qui porte haut les couleurs de notre plat pays.

Difficile de vous faire visiter la discographie de Puggy, tant elle est riche, et pourtant le groupe a cessé temporairement ses activités créatrices pendant quelques années (de 2016 à 2023). Mais pour notre plus grand bonheur, il est de retour à l’avant-scène avec des titres qui fracassent déjà les ondes et notre esprit comme ce percutant « Never give up » que je ne me lasse décidément pas d’écouter.

La grande foule pour applaudir Puggy.

Puggy a collectionné les récompenses (5 Octaves de la musique et 1 D6Bels Music Awards) jusqu’en 2017… gageons que la récolte va reprendre dès 2024 car ces nouveaux morceaux sont de la trempe des meilleurs pièces confectionnées jusqu’ici par ce sympathique groupe de pop rock qui vise décidément toujours juste.

Encore quelques bijoux signés de la bande à Matthew Irons.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.

ReMarck (139)

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