(S)he’s still elusive.

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Attention, cet article contient des photos qui pourraient choquer certaines personnes.

Elle est devenu il, du moins dans la manière dont il faut s’adresser à lui. Christine and the Queens a abandonné ses reines avant de préférer le patronyme de Redcar… pour finalement revenir à son appellation première. L’anglais bouscule désormais le français au sein des couplets de ses morceaux les plus récents. Elle disparaît là, il réapparait ici. Christine and the Queens est insaisissable. Cela ce n’est pas nouveau, et c’est même l’une des seules évidences dans le parcours atypique de cet(te) artiste qui ne cesse de casser les codes.

Insaisissable Christine (and The Queens).

En cherchant bien, on vous a toutefois trouvé quelques autres points récurrents comme une mise en scène toujours aussi appliquée, de la danse et …de la provocation comme elle ou lui peut en distiller.

Un petit air de ballet…

Après l’épisode de la soirée « pré » olympique, l’artiste a remis le couvert (ou plutôt tombé la veste), se retrouvant torse nu avant la fin du deuxième morceau de son set, mais le plus important n’est-il pas le show musical finalement ?

Un show qui se vit comme une histoire.

Auteur-compositeur-interprète, danseur et poète français, il, puisque c’est ce pronom qu’il faut actuellement utiliser, reste une valeur sûre de la scène française, voire internationale. De retour en 2023 avec son nouveau projet « PARANOÏA,  ANGELS, TRUE LOVE », co-produit avec Mike Dean (qui s’occupe de Lana Del Rey et Beyoncé), Chris(tine) n’a rien perdu de sa folie artistique. Concernant l’album défendu, il décrit ce nouvel opus, sur lequel on y retrouve notamment 070 Shake et Madonna (qui prête sa voix en fin de plusieurs morceaux), comme « le second volet d’un geste opératique qui a débuté avec l’album « Redcar les adorables étoiles » en 2022.

Michaël Jackson aimait aussi les lions.

« S’inspirant directement de la splendide dramaturgie de “Angels in America”, pièce de théâtre culte de Tony Kushner, Redcar est coloré et absurde comme Prior, qui dans la fièvre de son agonie se retrouve propulsé dans une dimension onirique. L’agonie de Prior dans “Angels in America” est un dessein profond et douloureux, une faille lumineuse dans le temps qui permet alors aux anges de s’y plonger et de lui offrir ce qui changera le cours de son destin : le repos dans l’amour véritable.”

Un spectacle décoiffant.

Vous l’aurez compris, cette description très alambiquée n’est pas de nous, mais c’est un extrait de la présentation officielle disponible sur le site du festival Cabaret Vert. De notre côté, on vous renverra tout d’abord vers l’article rédigé voici peu à l’occasion du passage de l’intéressé à Bruxelles (ici), avant de vous rappeler que si ce spectacle ne s’adresse peut-être pas aux plus jeunes d’entre vous, on y repère un fil conducteur qui nous mène dans un monde parallèle qui pourrait presque, par son absurdité, ressembler à celui d’Alice au Pays des Merveilles.

Un show digne de la Madonna des années 90.

On retrouve un peu de Madonna (tient donc…) dans les chorégraphies qui ne sont pas sans référence au clip de Vogue, mais aussi du Michaël Jackson dans la manière saccadée d’accentuer certaines poses ou mouvements, autour notamment de ces statues animales que l’artiste n’hésite pas à étreindre comme si elles représentaient un idéal enfin accessible.

Christine.

Retrouvez ces clichés et d’autres du festival sur la page Facebook – ReMarck Photos.

ReMarck (149)

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