Keo & Nieva Ella démonstration au Museum

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Keo est un groupe de rock alternatif formé par les frères Keogh, Finn et Conor, originaires du Devon. Animés par l’envie de donner une nouvelle dimension à leur musique, ils s’installent à Londres, où ils rencontrent Oli Spackman et Jimmy Lanwern. Ensemble, ils affinent un son post-grunge qui puise autant dans l’héritage de Jeff Buckley et Radiohead que dans l’énergie brute des années 90, avec des influences marquées par The Smashing Pumpkins.

Entre nostalgie et modernité, leur univers musical s’inspire aussi de formations contemporaines telles que Wunderhorse et Fontaines D.C.Les quatre compères nous ont offert un moment de rock digne des plus grands de la scène. Des riffs de guitare puissants, des lignes de basse enivrantes et une batterie déchaînée ont transformé ce début de soirée en un véritable séisme sonore, provoquant l’hystérie d’un public majoritairement composé d’adolescentes survoltées. Mission réussie pour ces frères, dont on risque fort de recroiser la route sur l’une de nos scènes belges. Retenez bien leur nom : Kao.

Petit interlude de quelques minutes avec la chorale et la chorégraphie sur les sons du DJ (« Hot to Go » de Chappell Roan, « Deeply Still in Love » de Role Model, « Your House » d’Inhaler, « Taste » de Sabrina Carpenter ou encore « Let Her Go » de Passenger). Une ambiance électrisante pour accueillir, à 21 heures précises, la star de la soirée : Nieva Ella.

Assurément, ces groupes et artistes sont très prisés du côté flamand, et je veillerai désormais à y prêter plus d’attention.

Originaire des West Midlands, Nieve Ella s’impose comme l’une des nouvelles voix prometteuses de l’indie-rock britannique. À seulement 22 ans, elle capture les émotions tumultueuses des transformations de la vie avec son nouvel EP Watch It Ache and Bleed, une oeuvre où se mêlent énergie brute et introspection sincère.

Autodidacte à la guitare et dotée d’un instinct inné pour les mélodies percutantes, Nieve Ella livre des textes authentiques qui explorent les douleurs de la croissance, les premières ruptures et les désirs instinctifs, rappelant la plume de Sam Fender. En deux ans à peine, elle a conquis un public fidèle grâce à une présence scénique captivante et une écriture d’une sincérité désarmante.

Le public a pu savourer une setlist bien fournie : Anything, TTWS, Blue Shirt Boy, Sweet Nothings, Good Grace, Look At That Woman, The Reason, Glasshouses, Stop Me, Alternate, Car Park, Ganni Top, Meet You in the Middle, Girlfriend, His Sofa, Sugarcoated. Une belle découverte pour un francophone qui était votre humble serviteur ce soir-là et qui vous encourage vivement à suivre ces deux artistes prometteurs.

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