Samedi à LaSemo : batteries faibles mais ambiance survoltée

0
1U4A7622

Confestmag a poursuivi sa mission au front du Festival LaSemo ce samedi, armé de son appareil photo, d’un stylo (virtuel) et… de beaucoup de sueur. Car oui, votre serviteur s’est élancé sur le terrain tel un soldat motivé, prêt à capturer les premiers concerts… avant de réaliser qu’il avait oublié ses cartouches. Traduisez : les batteries de l’appareil photo, restées bien au chaud sur leur socle de charge. On a vu plus efficace comme opération commando.

Retour express à la base (maison), sprint héroïque entre les stands et les poussettes, et me voilà de nouveau sur le champ de bataille, appareil rechargé et objectif prêt à dégainer sur COLT, ce duo belgo-pop qu’on ne présente plus. Ex-Coline & Toitoine, désormais entourés d’un mini-ensemble de cuivres, ils ont littéralement fait danser le public comme un seul homme. Electro-pop, sourires et ferveur collective : LaSemo avait démarré fort.

Fanie aux stories, moi dans la sueur

Ma coéquipière Fanie, elle, poursuivait sa mission de résumer le festival en deux minutes chrono sur Instagram et TikTok. On débute tout juste ce terrain social, alors un peu d’indulgence pour la jeune pousse, mais beaucoup d’énergie et d’envie pour vous faire vivre LaSemo de l’intérieur !

À la Guinguette, l’ambiance se veut résolument familiale avec Antoine Armedan, artiste local très aimé. Des enfants accrochés aux barrières comme à un manège, un public chantant à l’unisson, et ce petit accent « belgitude » qu’on adore. Ce troubadour à vélo (tournée zéro carbone, s’il vous plaît !) mérite vos oreilles et vos playlists.

Tambour, chaises et coups de cœur

Direction la Prairie pour découvrir Tambour Tambour, le projet collaboratif fou et poétique de Barcella, Ordœuvre et Syrano. Entre slam, humanité et fougue, les trois artistes ont même invité le public… sur des chaises. Oui oui. Et l’émotion était au rendez-vous.

Retour éclair à la Guinguette pour un blind test digne des plus grandes récréations wallonnes. Bière à flot, bonne humeur au top, et toujours cette belle énergie collective. Petite pause culinaire dans un stand grec (oui, les pépètes du festival s’évaporent plus vite qu’une pression au soleil), puis direction Warhaus.

Warhaus, Uwase, Ochoa : la playlist voyageuse

Maarten Devoldere alias Warhaus nous a offert un concert à la hauteur de sa réputation : feutré, intense, presque mystique. Un moment suspendu dans le tumulte des food trucks et des familles en file indienne pour un gyros, un plat exotique, des pâtes…

La douce surprise suivante s’appelle Uwase. Indie pop bruxelloise servie par une énergie tranquille, entourée d’une batteuse déchaînée et d’une guitariste bien ancrée. Un trio qui nous a doucement soufflé dans les oreilles comme une brise fraîche dans la fournaise.

Changement radical de décor à la Prairie avec le cowboy cubain Eliades Ochoa. Boléros, guajiras et sones traditionnels ont fait valser le public dans une ambiance délicieusement rétro. Les palmiers virtuels étaient de sortie.

Une glace, une chenille, et du rock bien affûté

Pause glace à la Fleur de Lait (venue de Wépion, c’est dire le sérieux de l’affaire), puis… retour à la Guinguette pour le blind test le plus fou de Belgique : entre chenilles improvisées et un dj déchainé qui hurle du Dalida ou du Cloclo, on atteint un sommet de convivialité.

Mais place aux choses sérieuses avec Ghinzu, le couteau suisse du rock belge. Scène pleine, riffs tranchants, et fans en transe venus fêter les 20 ans de l’album Blow. Le groupe n’a rien perdu de son tranchant — et ce n’est pas une métaphore gratuite.

Le Burger qui vous fait fondre (sans frites)

Petite honte personnelle : je ne connaissais pas Alex Burger, mais je ne l’oublierai plus. Cet amoureux de country-rock a charmé la Guinguette avec sa voix rugueuse et son énergie généreuse. Le genre d’artiste pour qui on reste debout, sourire aux lèvres, à la tombée du jour.

Et pour clore ce marathon musical : Irène Drésel, reine électro aux bouquets fleuris et aux beats puissants. Une scénographie soignée, un son qui tape sans brutaliser, et un public conquis pour ce dernier souffle d’une journée bien remplie.

Ah oui désolé pour Parov Stelar, mais la prairie était plus proche de la maison et le bon sens demandait un repos mérité.


En route pour le dimanche !

Les pieds sont lourds, les bras cramés, les cartes SD pleines et les coeurs légers. Le samedi fut riche, éclaté, émouvant et parfois transpirant, mais c’est bien pour ça qu’on aime LaSemo. On vous prépare déjà le résumé du dimanche… s’il nous reste encore un peu d’énergie.

En attendant, pour les images et la vibe :
📱 TikTok & Instagram → @Confestmag
🌐 Toutes infos pratiques : www.LaSeMo.be

Quelques photos d’ambiance

Laisser un commentaire