Les reines de la provoc’ sont de retour.

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En 2023, le trio formé par Phoebe Lunny, Lilly Maciera et Catt Jack fut l’une des révélations de la scène Razorback. Energiques à souhait, un poil provocatrices et surtout excellant dans l’art de proposer un show dynamique auquel le public a immédiatement adhéré, les Lambrini Girls ont marqué les esprits.

Phoebe Lunny des Lambrini Girls.

Il faut dire que le service de sécurité et les ingénieurs son n’ont pas été épargnés, Phoebe décidant alors d’effectuer la majeure partie de son show dans le public, montant même sur les épaules d’un festivalier pour traverser la foule.

Elle a remis ça : un bain de foule en plein concert pour Phoebe Lunny.

Nous ne comptions donc pas manquer leur retour à Charlevielle-Mézières. Ce fut l’un des concerts marqué d’une croix sur notre planning.

Lilly Maciera – ReMarck Photos.

Entre leur premier passage au Cabaret Vert et leur retour en bord de Meuse, les Lambrini Girls ont, de plus, gagné en notoriété en sortant leur premier album « Who Let the Dogs Out (2025) », mais aussi par quelques sorties publiques remarquées et par le boycott de deux festivals, le SXSW (Etats-Unis) et The Great Escape (Grande-Bretagne) qui sont ou ont été sponsorisés par des groupes proposant de l’armement militaire.  

Un renfort « caisse » pour les prestations live.

Les Lambrini Girls ont effet un penchant assez exacerbé pour la provocation, certes, mais toujours pour défendre au mieux leurs convictions car c’est pour crier haut et fort leurs peurs et attentes qu’elles font du bruit (sic).

Ne vous fiez pas à cet air angélique…

Leurs titres dénoncent les lieux de travail toxiques (‘Company culture’), la masculinité toxique (‘Big dick energy’), les relations toxiques (‘Love’) et les dirigeants mondiaux toxiques (‘Filthy rich nepo baby’)… la liste de leurs revendications et griefs envers une société qui ne s’adapte pas assez vite aux changements fondamentaux que l’on enregistre au sein de la population est à vrai dire assez longue.

Un peu de provoc? Evidemment répond Phoebe Lunny.

Leur progression est toutefois continue, preuve que leurs messages trouvent un écho dans le public, dans la presse mais aussi chez les organisateurs de festivals et concerts. Elles sont ainsi venues à l’AB en mars et ont foulé la scène de Werchter également.

Lambrini Girls : des artistes engagées qui n’ont pas leur langue dans la poche.

Cette fois donc, retour au Cabaret Vert. L’espace porte le même nom, à savoir Razorback, mais est beaucoup plus grand suite à son déplacement sur l’ancien terrain de rugby.

La basse de Lilly résonne dans ces compos Punk.

Le groupe a aussi perdu Catt Jack. Phoebe Lunny reste donc la seule membre fondatrice du groupe, mais avec Lilly Maciera, venu rejoindre le band en 2022, elle a décidé de faire perdurer le concept, engageant également un renfort batterie pour les prestations live.

Un intrus dans le band… disons plutôt un intérimaire.

Quelques minutes avant leur arrivée sur scène, le public est déjà au rendez-vous. L’expérience passée a sans doute joué un rôle fédérateur. Mais allait-on assister à une prestation aussi aboutie, ou devrais-je dire « déjantée », que lors de leur dernier passage ?

Un show Lambrini Girls, ça s’écoute, mais ça se regarde aussi.

La réponse est évidemment oui, Phoebe étant une femme forgée pour le contact du public. Son énergie, son entrain, ses interventions parlées, sa gestuelle, tout dans son comportement incite l’assistance à participer au show, d’autant qu’elle a remis le couvert en descendant de scène pour aller rejoindre les fans sur la pelouse.

On se retrouve à l’AB le 08 décembre?

Retenez bien ce nom : les Lambrini Girls. C’est percutant. Et elles seront de retour à l’AB, dans la grande salle cette fois, dès ce 8 décembre (avec en opening Enola Gay).

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.  

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