La Chill zone, la bonne idée 2025 du Baudet’stival.

Un festival, cela s’imagine, se construit, s’adapte au fil du temps en fonction du lieu mis à disposition (Les Ardentes et les Solidarités ont dû déménager ces dernières années), des moyens qui y sont alloués mais aussi des attentes du public.

A Bertrix, on était déjà dans le bon à de nombreux niveaux puisque l’on ne doit pas nécessairement s’inquiéter outre mesure des conditions climatiques variables (les scènes sont construites sur du sol en béton, et le public ne se retrouve pas non plus les pieds dans la boue), que le village dispose de nombreux emplacements de stationnement (en rues, mais aussi avec plusieurs parkings publics à distance raisonnable), que les PMR ne sont pas oubliés (plateforme surélevée accessible aux fauteuils roulants en face de la main stage, parkings à proximité immédiate du site, entrée dédiée…) et que la plupart des besoins peuvent être rencontrés (toilettes en suffisance à divers endroits, plusieurs bars et foodtrucks).

Vous avez même le choix entre prendre place devant une des scènes ou alterner au gré de vos attentes, ce dernier scénario n’étant juste plus vraiment possible lors des pics d’affluence comme ce fut le cas dimanche soir entre les prestations de Vitaa et de Gims.

Depuis cette édition 2025, une troisième option s’offre même à vous grâce à la mise en place d’une « Chill zone ». Certains connaissent déjà le terme pour avoir fréquenté un tel endroit dans certains lieux de vacances ou d’autres festivals, mais ce n’est pas le cas de tous.



La traduction des termes anglais donne une « zone de refroidissement ». En pratique, pas de frigo, ni même de climatisation, et encore moins de décor faisant penser à l’Antarctique, mais un espace un peu à l’écart, ombragé (grâce à une immense tente khaïma), avec une musique d’ambiance « lounge ».

Située dans la cour de l’école (entre l’entrée PMR et la scène principale), la chill zone propose donc une alternative « reposante » où l’on peut s’asseoir pour siroter un cocktail sur fond d’airs planants. L’idée est top, mais fut victime de son succès. Il n’y avait en effet pas place pour tous au niveau des bancs. Il faut dire que le « drinktruck » d’une célèbre marque de sodas avait de quoi ravir les gosiers des amateurs, qu’ils apprécient l’alcool ou non (des versions non alcoolisées étaient aussi au programme). Assurément un concept à garder pour les éditions prochaines.

Le seul bémol relevé, et je me permets de le relayer car plusieurs personnes en parlaient ouvertement, l’accompagnement musical de ce genre d’endroits doit être adapté. Du jazz et du lounge oui, mais pas du rap agressif où les insultes s’alignent à foison, de grâce.

Quoi qu’il en soit, cette innovation made in 2025 montre que le Baudet se modernise et pense au confort de ses clients.
Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.