Coup d’envoi de Les Gens d’Ere : des étincelles au fond des yeux.

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C’est désormais une (bonne) habitude, le dernier week-end de juillet, le petit village d’Ere s’étoffe de quelques milliers de festivaliers qui viennent y trouver de la musique de qualité, des artistes conviviaux, une ambiance festive et des infrastructures accueillantes.

Les fans d’Ykons sont prêts à donner de la voix.

Les puristes diront que les hostilités ont déjà été lancées jeudi, avec une soirée sous le chapitô (et oui, cela s’écrit ainsi, ici), mais le coup d’envoi officiel a été donné ce vendredi.

Mister Cover en mode marathon festif.

Le premier à se lancer dans le grand bain se nomme Maleck. Il provient de la ville la plus proche, Tournai, comme un certain Youssef Swatt’s, dont il est assez proche.

Maleck, d’ingénieur à rappeur.
A deux sur scène.
Comme Youssef Swatt’s, il vient de Tournai.

Sur la plaine, nous découvrons une véritable horde sur scène.

Joutes musicales à … onze.

Gustave Brass Band se compose en effet de onze musiciens, du moins dans sa composition du jour car cela varie en fonction des occupations de chacun.

Les cuivres en force.

A Ere, ce sont donc sept cuivres, un bassiste, un batteur, un percussionniste et un chanteur qui occupent, vous l’imaginez bien, toute la largeur de l’espace disponible.

La scène est bien remplie avec Gustave Brass Band.

Certains morceaux sont instrumentaux, d’autres sont rappés, les membres proviennent d’un peu tous les coins de la Wallonie, même si le camp de base, et de répétition officiel est à Gembloux, la plupart des fondateurs de l’ensemble étant inscrits, à l’époque, à la faculté universitaire d’agronomie.

C’est la fête à Ere.

C’est festif et finalement bien balancé, même dans le jeu scénique avec des « battles » de cuivres, des chorégraphies pas si improvisées et des moments de franche déconnade.

Youssef revient pour la deuxième fois aux Les Gens d’Ere.

Après cet interlude façon Bandas (pour ceux qui connaissent), retour au chapitô qui commence à afficher complet, déjà. Il faut dire que c’est le local de l’étape qui est attendu, Youssef Swatt’s.

Récent vainqueur de la saison 3 de la Nouvelle école.

Déjà venu il y a deux ans, le Tournaisien connait la maison, mais c’est avec une aura bien plus développée qu’il revient sur ses terres.

Un rap posé, compréhensible, sur les bases de la « vieille » école.

Entretemps, il s’est en effet produit en première partie du mythique groupe marseillais I AM et vient de remporter la 3e saison de la Nouvelle école, l’émission de découverte de talents Rap diffusée sur Netflix.

Avec ses musiciens pour un retour gagnant.

Avec « Azero » et « Le rap est mort », Youssef frappe d’emblée de grands coups. Sa diction est propre, posée et bien compréhensible. Ses textes sont une force indéniable, et l’artiste manager sait en jouer.

« Je sais pas faire de refrain » … c’est un concept, non une réalité.

Un petit aparté avec le public, histoire de glisser l’intro de « Je sais pas faire de refrains » composé durant l’émission, et c’est dans la poche, tout le public est acquis à sa cause.

Toujours dispo pour contenter le public.

Cerise sur le gâteau, le garçon n’est jamais contraire quand on le sollicite pour une interview ou même des selfies, pour le plus grand bonheur de ses nombreux fans.

Renaud de Ykons.

Sur la lancée, on retrouve Ykons sur la plaine. Départ tonitruant, comme d’habitude puis… Renaud se retrouve aphone.

Sans micro, on revient à la bonne vieille méthode.

Enfin, pas vraiment. C’est plutôt son micro ou le retour son qui fait des siennes.

David « Dave » de Ykons.

Avec un tel contexte, certains auraient paniqués, voire même claqué la porte, mais avec le métier et le recul nécessaire qu’on leur connait, les membres du groupe liégeois ne se démontent pas, entamant une partie du tour de chant a cappella.

Yann de Ykons.

« Je pensais vous offrir le meilleur concert de notre carrière… la technique en a décidé autrement, mais on a hérité du meilleur public » lance entre deux coupures le chanteur.

Ykons assure le spectacle malgré quelques soucis techniques.

Et c’est vrai que vous étiez particulièrement en forme.

Des fans qui vont se muer en choristes ….

Certains connaissant les morceaux d’Ykons sur le bout des doigts (ou des cordes…vocales), la chorale d’Ere est née ! Puis le concert a repris son cours, cela fera de belles histoires à raconter.

Entre Renaud et le public, c’est une longue histoire de respect mutuel.

La voix bien chauffée, c’est dans un chapiteau rempli à ras bord que l’on se glisse pour prendre part au début du show de Mister Cover. Nicolas Dieu et ses acolytes sont des tauliers ici.

Dieu s’adresse à ses sujets.
La chorégraphie de Madness.

Ils apprécient le festival et la réciproque est tout aussi vraie. Titres actuels ou anciens, du rock conventionnel au rap, avec ou sans danseurs, Mister Cover surfe sur toutes les vagues avec la même dextérité.

Simona de Mister Cover.
Des fumigènes, des danseurs, de la pyrotechnie… un show complet.

Deux heures trente de spectacle complet, pyrotechnie et fumigène compris, c’est du sport !

Quentin Mosimann en forme.

Le cardio est en forme… et bien poussons encore un soupçon le curseur pour la prestation de Quentin Mosimann, un artiste aux talents multiples et à la gentillesse inégalable.

Pas de pause avec Mosimann.

Habillé tout en noir, mais avec des bords argentés, Quentin ne passe pas inaperçu, surtout avec ses cheveux désormais teints en blond très clair. Mais il n’est pas là pour se cacher, de toute manière. Non, son truc, c’est de mettre une ambiance de feu.

La foule apprécie le set du Dj suisse.

Il est tard (déjà plus de minuit) mais le public reste et s’amuse car Mosimann est un entertainer comme on n’en fait plus beaucoup. Assurément une très belle clôture de première journée.

Psssss, ne le dites pas trop fort mais ça continue tout le week-end donc si vous voulez faire la fête, vous savez où aller.

Retrouvez les clichés sur la page Facebook – ReMarck Photos.  

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