Xavier Rudd vous berce aux sons du didgeridoo.

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xxXavier Rudd 7 Cabaret Vert 24 D

C’est un bien long voyage qu’a entrepris l’Australien Xavier Rudd pour venir se présenter au Cabaret Vert, lui qui vogue d’habitude entre ses terres natales (dans le comté de Victoria) et Vancouver (Canada) où se trouve le siège de son entreprise de gestion.

Si l’on part dans les clichés cinématographiques d’une génération quarantenaire (Xavier est né en 1978), certains revoient l’image de Crocodile Dundee, d’autant qu’un aborigène, ami de l’acteur dans le film, joue effectivement de cet instrument dans le film.

Ambiance décontractée, comme au bord d’une plage australienne.

Et bien mesdemoiselles et mesdames, désolé de vous décevoir mais nous ne sommes pas vraiment sur la dégaine de Paul Hogan. Nous serions plutôt sur celle de Mitch Buchannon (version de David Hasselhoff, à l’époque).

Clairement, on voit que l’homme s’entretient et qu’il prône la zen attitude. Nous l’avons d’ailleurs croisé à plusieurs reprises en début de journée errant dans les rues de Charleville-Mézière ou se baladant le long des espaces arborés, seul.

Multi instrumentiste reconnu.

Assez méconnu dans nos contrées, Xavier Rudd est une star dans ses pays d’origine et d’adoption. Il faut dire qu’il est un éminent représentant de la musique traditionnelle, habitué des festivals du genre comme le Falls Festival, le Woodford Folk Festival, le East Coast Blues & Roots Music Festival,  le Melbourne International Music Festival ou encore le Womadelaide.

Un homme orchestre ce Xavier Rudd.

Son déclic, si l’on peut l’appeler ainsi, Xavier l’a eu vers ses 10 ans, en assistant au concert de Paul Simon (l’ancien partenaire de Art Garfunkel avec qui il interpréta « Sound of Silence » ou encore « Mrs. Robinson »).

A partir de ce moment, Xavier Rudd apprend à jouer de plusieurs instruments, dont le célèbre didgeridoo auquel il s’essaye d’abord avec un tuyau d’aspirateur.

Tatouages, teint halé, dégaine de surfeur…

Depuis, sa technique a bien évolué et il s’est plus que diversifié puisqu’il joue en plus de la guitare Weissenborn (comme un certain Thomas Frank Hopper), de la guitare électrique, de la guitare acoustique, du stomp box, de l’harmonica, du tambour aztèque, du djembé, des shakers, du banjo et des clochettes.  

Parti pour un trip d’une heure au bord de l’océan.

Les plus anciens ont connu Rémy Bricka, que l’on surnommait l’homme-orchestre, ici c’est tout aussi diversifié mais moins mobile. Rémy jouait en effet en se déplaçant, à l’instar d’une fanfare, alors que Xavier vient s’asseoir derrière un étale d’instruments pour sa prestation.

Côté musique, le parallèle s’arrête là car Xavier Rudd propose une incartade sur la plage ensoleillée qui berce l’Australie, sur des paroles qui tendent à nous faire prendre conscience que malgré nos soucis personnels, la Terre tourne toujours, que le soleil brille, que la vie se perpétue…

Stay cool, the sun always shines…

Pour ceux qui voudraient retrouver cette ambiance « cool » (ce n’est pas pour rien que l’homme est surfeur), sachez que l’artiste a déjà sorti 10 albums studios et 6 lives. Quand on vous disait qu’il est connu de l’autre côté du globe.

Retrouvez les clichés du festival sur la page FB – ReMarck Photos.    

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