Soleil, stars internationales et restauration de qualité, le Beach festival est au top.

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Ce vendredi 19 juillet, le Beach festival lançait son week-end fou avec une programmation anglo-saxonne qui a visiblement plu au public puisque ce sont 14 000 festivaliers qui ont arpenté le site pour cette journée inaugurale.

14000 festivaliers, mais tellement de place qu’on prend ses aises.

Il faut dire que le soleil était de la partie, ce qui est évidemment un plus. Même si ces températures torrides peuvent incommoder. Mais le site est ainsi dessiné qu’il existe de nombreux coins ombragés. Et oui, c’est l’une des spécificités du Beach Festival, le client est servi comme un prince.

Au soleil, sous la tente, ou l’ombre des bois, tout est possible.

Le site est vaste, propre et dispose de beaucoup d’infrastructures (toilettes, foodtrucks, tables, bancs et même des jeux d’enfants). Ici, si il y a de files, elles seront limitées et inutile de vous ruer vers la scène et d’attendre 5h sans bouger. Certains le font, évidemment, mais une grosse majorité des festivaliers optent pour une version « chill », couchés sur l’herbe, un verre en main. Bières (pils ou spéciales), vins, cocktails mais aussi champagne. Et côté cuisines, les frites sont évidemment présentes, mais à certains endroits vous trouverez des huitres. Les gastronomes ne sont en effet pas perdus au NBF.

Ce petit coin de paradis (musical) présenté, attaquons nous aux artistes du jour. La circulation sur l’autoroute des vacances étant toujours aussi fluide (euh, c’est du second dégré, nous avons mis plus de 4h pour rejoindre Nieuport depuis la région liégeoise), nous avons manqué Dagny.

Oyesono, avec Billie en star du micro.

Notre menu débutera donc avec OYESONO, composé, à la base d’un duo, Jasper Maekelberg et Billie Leyers, cette dernière étant la fille de l’un des membres du groupe Soulsister (1986-1995). Découverte pour nous, et belle surprise. C’est très agréable à écouter, et Billie est un showwoman comme on les aime.

Leyers, un nom commun aux groupes Soulsister et Oyesono.

Autre ambiance mais avec un personnage haut en couleurs aussi, Fantastic Negrito.

Un show à la hauteur du personnage.

Tout droit débarqué des States, Xavier Amin Dphrepaulezz arpente la scène dans tous les sens, armé d’une gestuelle très expressive. Vous ne connaissez pas ?

Fantastic Negrito – ReMarck Photos.

Il a pourtant remporté 3 Grammy awards dans la catégorie du meilleur album de blues contemporain. Nous ne sommes pas face à un novice, cela se voit et s’entend.

Artiste aux multiples facettes.

Huitième enfant d’une famille de 15, il quitte le foyer dès ses douze ans, jugeant l’éducation de son père trop sévère. Pour survivre, il va se rendre coupable de nombreuses infractions en lien notamment avec la drogue.

Chapeau, médaillon taille XXXL, Fantastic Negrito ne passe pas inaperçu.

Il connait les foyers et la prison puis se remet en question à 18 ans, en appréciant l’album Dirty Mind de Prince. De là débute une existence parallèle au sein de laquelle il apprend, en autodidacte, à jouer de plusieurs instruments.

Un showman.

Il est repéré, sort un album (X-Factor sous le nom de Xavier), puis est victime d’un grave accident, source de nouvelle remise en question et de décrochage temporaire du monde artistique pendant 5 ans. Il reviendra sous le pseudonyme de Fantastic Negrito voici 10 ans. Depuis, les opus se suivent (6) et la consécration avec.

Son parcours ressemble à une suite d’accidents.

On reste aux Etats-Unis avec Seasick Steve, un musicien et chanteur de blues né en 1951 à Oackland (Californie). Point commun avec son compatriote passé sur scène juste avant, il part seul à 13 ans, histoire de découvrir le monde.

Plongée vers le Sud Est des Etats-Unis.

Rapidement, il rencontre Janis Joplin avec qui il se lie d’amitiés. Ses voyages le mènent en Norvège où il va rencontrer son épouse mais aussi trouver son surnom, des amis remarquant qu’il ne peut pas monter sur un bateau sans être victime d’un sérieux mal de mer.

Une guitare particulière pour Seasick Steve.

Il revient toutefois aux Etats-Unis, à Seattle, où un certain Kurt Cobain devient son ami. Sa carrière se poursuit « underground », son premier album ne sortant qu’en 2004. Depuis, il est sorti de l’anonymat avec plus de 2 millions de disques vendus et 3 albums classés dans le top 10 du UK album chart.

Chemise de bucheron, grosses bottines, barbe à la ZZtop, Steve s’assied dans son coin avec une guitare faite maison, et une planche lui permettant de donner le rythme au pied. En quelques secondes, nous voici transportés en Louisiane ou même dans le Bayou, et le public adore.

Le ZZ top du bayou…

Bien (ré)chauffée, l’assistance est prête pour le clou du spectacle, le chanteur emblématique du groupe Police, désormais aussi prolifique en solo sous le nom de Sting, mais cela, ce sera pour un autre épisode.

Sting, un charisme de fou.

Retrouvez les photos du festival (sauf celles de Sting, contrat oblige) sur la page facebook – ReMarck Photos.

ReMarck (147)

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