Un second roman pour Sandrine Larue ! :


Avec les vacances de Pâques, on aime se relaxer devant un excellent bouquin en oubliant les turpitudes de ce monde barbare, et on aime offrir et/ou se faire offrir un cadeau pour marquer le coup et en terme de plaisir à rechercher, nul doute que le second roman de mon amie Sandrine Larue tombe à pic dès avril prochain, on y sera encore vite, afin de captiver les lecteurs les plus assidus aimant l’Histoire et les intrigues. Après un premier roman policier qui avait fini par mettre tout le monde d’accord, Meutres à Nu, pour le citer afin que vous puissiez vous le procurer si ce n’est pas encore fait, Sandrine qui est une agrégée de lettres doublée d’une romancière de talents sorciers, reprend pour notre plus grand plaisir pour écrire de nouveaux mots avec toujours cette passion et cette ingéniosité qui la caractérisent si bien. Cette fois, Sandrine vous embarquera en plein 12ème siècle sous le règne de Louis VII que l’on surnomme le Jeune où en pays de Combraille, vit une étrange comtesse dont la beauté arrive à la cheville de sa cruauté, à un point tel qu’elle se met toujours un point d’honneur à prendre soin de son apparence physique en prenant de longs bains tout en s’enduisant le corps de moults onguents afin d’en préserver toute la jeunesse. Dans la vie de tous les jours, rien ne l’intéresse vraiment si ce n’est être la plus magnifique et la plus influente de la contrée, et pour atteindre ses objectifs elle ne recule devant aucun sacrifice car voilà qu’elle s’est mise en tête de creuser des excavations dans le lit de granit, qui lui servent de baignoire, au milieu du ruisseau et ce en contrebas de son château. Un jour des loups affamés et téméraires vont entreprendre de ravager son fief, tandis que des enfançons commencent à disparaître par enchantement, sans oublier la disette qui sévit. Très égocentrée sur elle-même, cette situation ne semble pas l’importuner et au lieu de s’en inquiéter, tout ce qu’elle trouve à faire c’est d’augmenter les impôts, et si une personne a le malheur de lui résister et/ou de la contrarier dans ses plans, elle est directement jetée en prison, tandis que le spectacle de souffrances endurée par les détenus, ne font que la mettre en appétit, avant de faire exécuter la victime par ses ignobles sbires, lorsqu’elle en a marre de son nouveau jouet cassé. A travers la seconde oeuvre mémorable de Sandrine, le lecteur pourra se rendre compte par lui-même jusqu’à quel point vont aller ses exactions, tout en se demandant qui pourra mettre fin à ses agissements , tout en se demandant si au final la Belle et cruelle héroïne de l’Histoire n’est pas elle-même responsable des calamités qui s’abattent sur le pays, à moins que Lesceline sa jeune chambrière puisse tout au long du roman mettre fin à ses agissements sanguinaires !!!!!!. Bref, tout cela pour vous dire que pour un second coup d’essai c’est encore un coup de maître et que cette oeuvre comme toute la première est faite pour être adaptée au grand écran.
Un régal pour ces prochaines fêtes de Pâques, à emporter partout avec son sachet d’oeufs en chocolat. Bonne chance Sandrine avec ton second chef-d’oeuvre, je t’adore !.