Un album hommage à Pink Floyd ! :

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Ces derniers temps, on a pu assister à intervalles réguliers à des ressorties concernant le groupe Pink Floyd, sans compter que le groupe a fait reparler de lui récemment en offrant pour tout soutien au peuple Ukrénien, un titre inédit. Cette semaine, la démarche est toute particulière vu que c’est un album hommage à Pink Floyd qui sort dans les bacs à l’aide d’un collectif qui s’est fixé pour difficile objectif si pas de surpasser, de faire aussi bien que les maîtres du genre en s’appropriant l’album « Wish you were here », un album qui ne sera pas facile à mettre au point tant le succès du précédent « The Dark Side of the Moon », a été véritablement phénoménal et a dépassé tout ententement, de sorte que le groupe s’est offert un break avant de s’y remettre, surtout qu’à dater de cette époque (1974), l’ambiance au sein du groupe commence à se détériorer et de la bouche de Roger Waters en personne on entendra souvent que le groupe n’était pas souvent réuni pour confectionner ce nouvel opus qui se voulait au départ un hommage à Syd Barrett, l’ancien leader de Pink Floyd pour lequel le groupe a été contraint de faire une croix dessus tant il sombrait peu à peu dans la folie, suite à des abus fréquents en matière de drogues. Conscients qu’ils n’arriveront pas à le sortir de cet enfer et se sentant un peu responsables de l’avoir laissé dans cet état, Roger Waters et David Gilmour tenteront d’aider Syd Barrett en produisant les albums solos de leur ancien compagnon de fortune musicale mais rien n’y fit. Sur ce 9ème opus de Pink Floyd, on sent la référence faite à leur ami Barrett sur le titre « Welcome to the machine », un chanson qui décrit bien les rapports complexes qui peuvent exister entre un musicien qui ne rêve pas forcément de commercial pour ce qu’il met au point, et l’armée de producteurs et de managers qui mettent une pression d’enfer pour le pousser à produire de la musique comme s’il pondait un oeuf toutes les secondes, et une partie de l’origine du malaise de Barrett est à dénicher dans ces rapports travestis par avance. La nouveauté concernant ce nouvel opus c’est le départ d’Alan Parsons en sa qaulité d’ingénieur qui avait pourtant fait de véritables miracles sur The Dark Side of the Moon, mais voilà trop affairé sur d’autres projets, il va ainsi laisser sa place à Brian Humphries qui va très bien s’en tirer également tout en faisant de véritables miracles, sans compter qu’il va même devoir jouer un rôle des plus inattendus, vu qu’il sera même chargé de faire le service après-vente de l’album à sa sortie et ce dès octobre 1975, tant les autres membres du groupe vont refuser d’accorder la moindre interview afin de commenter la réalisation de cet album, et pour bon nombre d’observateurs cette fois c’est clair, Pink Floyd commence à prendre le melon. En même temps, pas facile d’aller vanter les mérites d’un album quand pendant l’enregistrement, on a évolué dans une ambiance plus qu’électrique, tant Roger Waters était d’une humeur chafouin, semblant vouloir tout contrôler et ne laissant quasi pas de place à ses camarades de jeu afin qu’ils puissent imposer leurs propres idées, tout en se revendiquant en tant qu’artiste la propriété de cet album, qu’il a pensé du début à la fin et cela se ressentira sur les crédits de l’album, lorsque son nom apparaîtra quasi partout, surtout que la majorité des titres présents sur ce nouvel effort musical du groupe ont déjà été testés sur scène en 1974. Pourtant Roger Waters va se retrouver dans l’incapacité de chanter le titre « Have a cigar », tant il s’est abimé la voix en chantant « Shine on you crazy diamond », et devra se faire remplacer par un ami commun du groupe Roy Harper, qui était justement en train d’enregistrer son propre projet dans un studio se trouvant à proximité, après avoir essayé avec ses meilleurs ennemis une interprétation à 3 voix, qui sera véritablement la dernière collaboration du trio de tête de Pink Floyd.

Pour tenter de succèder à Pink Floyd si tenté un jour que l’on puisse arriver, on retrouve ici Rick Wakeman, le batteur de Deep Purple, Ian Paice, Todd Rundgren, l’ex-chanteur de Queensrÿche, le guitariste Joe Satriani, le chanteur de Dream Theater, James LaBrie, le bassiste Bootsy Collins, Rat Scabies des The Damned, Jah Wobble de Public Image Limited, David Ellefson de Megadeth et bien d’autres.

Le résultat est surprenant tout en étant plaisant, sans bien entendu surpasser l’oeuvre originale, mais on a entendu pire comme hommage.

CHRISTOPHE COCU (237)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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