Le 18 septembre dernier, Neil Young est revenu faire un tour dans les bacs grâce à son nouvel Ep, « The Times » qui constitue une collection de chansons engagées et donc par la même occasion façonnées en guise de protestation qui tombent à pic vu l’approche des élections présidentielles qui se dérouleront aux Etats-Unis dès le 3 novembre prochain, car il est clair que le Président Trump est clairement égratigné à travers ce répertoire, mais pas seulement vu que Neil Young s’inquiète aussi par rapport à la pandémie qui empêche les artistes de réaliser pleinement l’art pour lequel ils sont sur cette terre, sans compter le désespoir de voir l’histoire revenir en arrière en cas de nouvelle victoire de Trump, contre lequel il a même engagé une plainte pour l’utilisation sans autorisation préalable de son célèbre titre « Rocking in free world », car il ne peut pas s’imaginer une seule seconde que sa musique soit utilisée à des fins de de division, d’ignorance et de haine.

Sur cet album, Neil Young nous propose une relecture de son tube « Looking for a leader » dirigée à l’époque contre l’administration Bush, et qui vu le contexte actuel trouve une nouvelle résonnance avec cette fois Donald Trump dans la ligne de mire. Avec Campaigner, il enfonce encore le clou face à son ennemi politique du moment, en affirmant à qui veut bien l’entendre que même Nixon de son vivant était un enfant de la balle par rapport à Trump qui dépasse largement tout ce que l’on pouvait imaginer. Il n’oublie pas non plus son pote musicien, Sieur Bob Dylan, auquel il rend hommage avec la reprise de « The times they are changin », qui vient enfoncer le clou par rapport au violent retour en arrière que Neil Young ressent et constate.

CHRISTOPHE COCU (710)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :