Tailor Wax marche à l’ombre ! :

Avec l’ombre de leurs soleils si l’on s’en tient à une traduction littérale du titre de son nouvel opus, Wax Tailor revient en ce 8 janvier avec un album qui rythme bien l’ambiance de la saison que nous traversons. Sans nouvelles de l’artiste depuis trois ans maintenant, l’artiste s’apprête enfin à donner un petit frère à l’album précédent « By any beat necessary », qu’il compte défendre sur scène avec des places déjà disponibles depuis le 16 novembre dernier , si bien entendu le Corona ne lui fait pas d’ombre à son soleil à son tour. Comme très souvent avec l’artiste, des titres comme The Light, Keep it movin, Misery, nous font passer d’une ambiance musicale à une autre sans avoir la mauvaise prétention de nous lasser avec des clips inspirés de séries et/ou de films qui mêlent écoute et faculté d’évoluer au travers d’images cinématographiques en se laissant bercer par la musique de l’artiste. Sur ce nouvel opus, une guest de choix en la personne de Rosemary Standley qui de sa voix vient adoucir une musique électro très sombre, très souvent marque de fabrique de l’artiste, sur le morceau Misery avec un univers très Orwellien au niveau des images, et ce n’est que plus normal vu que ce titre est le parfait résumé de tout ce qui nous vivons de négatif depuis mars dernier avec la pandémie, et c’est pourquoi l’artiste en revenant sur le devant de la scène compte ainsi panser nos maux avec ses mots mis en musique électro. Musicalement, ce nouvel opus ne va pas révolutionner le genre qu’explore Tailor Wax depuis 20 ans, mais il aura le mérite de poursuivre avec passion ses expérimentations musicales.