Steve Hackett, l’hommage vibrant à Genesis ! :


Alors que 2021 fut marquée musicalement par la tournée d’adieu de Genesis et la sortie d’une compilation, voilà que la firme Inside Outmusic nous propose de revivre à travers, « Genesis Revisited Live, Seconds Out and More », le document visuel du célèbre guitariste de Genesis qui retrace sa tournée britannique de 2021, par le biais de laquelle il avait pu commémorer en live et ce avec l’aide de son groupe, l’album « Second Out » de Genesis qu’il n’a pas manqué de jouer sur scène dans son intégralité, sans oublier une sélection de matériel solo comprenant des morceaux de son album studio le plus récent, « Surrender of Silence ». De la bouche même de Steve Hackett, il n’est pas peu fier d’enfin constater que son spectacle le plus récent va enfin voir le jour en support physique car ce fut pour lui une soirée on ne peut plus spectaculaire avec un groupe en feu qui n’avait qu’un seul but en tête, à savoir tout déchirer sur son passage , prônant par la même occasion une musique magique qui mixe de façon efficace le véritable esprit de Genesis tout en tentant une approche virtuose fraîche avec un son des plus extraordinaires sous des lumières incroyables. Cette captation est vraiment un véritable régal pour nos oreilles et nos yeux de musicologues avertis, la meilleure qui a pu nous être donnée à ce jour et cela pourra se vérifier encore grâce à l’édition vinyle qui sortira peu avant les fêtes de fin d’année. Même les inconditionnels de Genesis de la grande époque sont unanimes, sans parler des amoureux du rock progressif, Steve Hackett a réussi avec ce live à Hammersmith, le plus bel hommage qu’il soit donné d’offrir aux inconditionnels d’un groupe toujours cher à leur coeur. D’ailleurs, on n’est plus que certain que l’émotion empreinte d’une vague de nostalgie ne manqueront pas d’envahir leurs coeusr de fans quand débouleront entre leurs oreilles, les titres d’anthologie qui ont fait ce que le groupe fut et demeure encore aujourd’hui, et on ne parle même pas de celles et ceux qui vont mal le prendre en disant « Zut, mais pourquoi j’ai loupé un tel spectacle dans ma vie de groupie ! », car il faut dire aussi que Steve Hackett n’a pas manqué de faire preuve d’un feeling on ne peut plus bien pensé, lorsqu’il a choisi les titres clés du groupe mythique, qu’il allait réinventer sur scène. Mais pas de panique pour le public averti qui va faire l’acquisition du coffret, les deux DVD’s qui viennent garnir ce dernier, vont leur permettre de se consoler avec leur esprit de fan de la première heure, tant la qualité visuelle est vraiment au rendez-vous. Ce qui a toujours engendré de l’admiration avant-hier et qui a la chance de perdurer de nos jours, ne va faire que s’intensifier grâce à ce jade musical d’exception qui sort aujourd’hui, laissant entrevoir que l’un des plus grands groupes de l’histoire pouvait ainsi renaître sous nos yeux d’enfants, même si bien entendu il n’est pas question ici de réentendre les protagonistes de l’époque mais bien Steve Hackett qui a bien su s’entourer pour donner la change au public, grâce à la présence sur scène de collaborateurs fidèles tels que Lee Pomeroy pour tout ce qui touche la basse, Gary O’Toole qui excelle à la batterie, Rob Townsend le maître du clavier, de la flûte, de la clarinette, toujours omniprésent également lorsque Steve Hackett développe des projets plus personnels. Parmi les invités d’exception, on notera également Jakko Jakszyk, Nick Kershaw, John Wetton, Nad Sylvan, Steve Rothery et Amanda Lehman, dont les seules présences parviennent à faire revivre un passé glorieux. C’est ainsi que les morceaux d’anthologie qui ont marqué les cinquantenaires d’aujourd’hui mais pas seulement, disposent ici d’une nouvelle jeunesse et redonnent par la même occasion du pep’s à ces générations. Côté voix, Nad Sylvan n’a rien à envier au non moins mythique Peter Gabriel, et dispose ce don de sublimer les standards sans les alourdir est un véritable gage de qualité. Humble à son habitude, Steve Hackett alors qu’il pourrait prendre le melon, a la brillante intelligence de mettre sa personne de côté, tout en nous gratifiant d’intros acoustiques et de moments solos inspirés, pour mettre en lumière Rob Townsend et ses ajouts instrumentaux du feu de Dieu, et il n’est plus à démontrer que Townsend semble être l’artisan principal de reprises telles que Blood on the Rooftops, In That Quiet Earth, etc…). Bref, il s’agit ici d’un projet revival superbement maîtrisé qui n’est pas disposé à laisser disparaître ce groupe mythique que fut et demeure Genesis, que du contraire !.