Mais bon sang de bois, que peuvent bien fabriquer Spirou et Fantasio tandis qu’on les attend de pied ferme à la rédaction de Marcinelle, afin de commémorer cent ans d’aventures trépidantes et une carrière inoxydable ?. En fait, nos deux héros sont partis en territoire connu, vu qu’ils sont partis pour la cité sous-marine de Korallion, un lieu qui comme dit plus haut, leur est familier vu qu’à l’époque d’André Franquin, ils avaient déjà vécu une de leurs aventures sur place, à l’occasion du tome « Spirou et les Hommes-Bulles ». Alors pourquoi être repartis à cet endroit, l’envie de s’offrir un petit voyage loin du monde pour faire la fête au Paradis, afin de fêter pleinement et comme il se doit cet anniversaire ?. Rien de tout cela en fait, et comme de coutume ils exercent le job qu’ils font le mieux à savoir enquêter sur Korallion, intrigués par le fait que leur amie reporter Seccotine ait écrit un article à la gloire de Korallion, alors qu’elle était censée se préoccuper d’un scandale écologique des suites d’une invasion de limules. Bien décidés à enquêter sur ce revirement , nos deux héros s’envolent pour le Cap Rose de Port Mérou, afin d’y louer des chambres sous les eaux de la Méditerranée avec pour hôtesse la fille du créateur de la Cité, à savoir Coralie D’Oups. Si les clients semblent satisfaits des suites apportés à leurs requêtes, sans compter que cette ville sous la mer n’en demeure pas moins grandiose, force est de constater qu’une catastrophe écologique sans précédent rôde, tandis que Zorglub l’ennemi juré de nos deux héros aurait fait son sombre retour à Korallion. Face à ces nouveaux défis qui les attendent, nos deux héros pourront compter sur l’aide de leur ami commun, le Comte de Champignac qui a découvert un champignon bien utile qui permet la respiration sous l’eau. Croquée par le français Olivier Schwartz qui n’en n’est pas à son premier coup d’essai et scénarisée par le duo Sophie Guerrive et Benjamin Abitan, cette nouvelle aventure au titre mystérieux ‘La mort de Spirou », sent bon les vacances qui touchent à leur fin, tout en faisant la part belle aux fondamentaux avec cette bouffée de nostalgie sous les mers qui nous fait penser à Roba et à André Franquin. L’une des bonnes premières bonnes surprises de cette rentrée BD !.

CHRISTOPHE COCU (236)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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