Royksopp nous plonge dans la profondeur des mystères ! :

Mandatory Credit: Photo by Ibl/Shutterstock (4222802d) Torbjorn Brundtland and Svein Berge Royksopp in Stockholm, Sweden - 02 Oct 2014

Royksopp ne signifie pas Roycco Minute Soupe, mais se réfère surtout à un champignon dont le nom scientifique s’apparente à la vesse de loup, ce qui ne veut pas dire que Torbjorn Brundtland et Sven Berge qui composent ce groupe originaire de Suède, distillent de la musique qui pourrait s’apparenter à de la daube. Que du contraire car apparu sur la scène musicale en 2001, après avoir testé différentes formations, vont bouleverser le monde de la musique avec un premier essai vite transformé intitulé « Melody AM », qui devient une référence pour le public et pour le célèbre magazine « Rolling Stones » entre autre. Avec les mélodies basées sur des ambiances atmosphériques dans lesquelles viennent se greffer des ambiances de house music, pas étonnant dès lors que l’album va décoller avec plus d’un million d’exemplaires en matière de ventes, et de cette farandole de tubes va se dégager le titre « Eple », qui va même être utilisé lors de publicité pour les fournisseurs d’accès à internet. S’ensuivront des albums d’anthologie tels que Junior, Senior, The Understanding, The Inevitable End qui pour le coup porte hélas bien son nom, vu que le groupe tire sa révérence au terme de la sortie de ce dernier en 2014, souhaitant ainsi ne plus sortir de musique au format conventionnel qui demande la production d’albums, pour se consacrer à de nouvelles collaborations tout en s’affairant à compiler des morceaux plus rares qui seront compilés sur le label Lost Tapes. Quelle surprise dès lors pour les fanas du groupe de constater l’année dernière que le groupe a décidé via les réseaux sociaux d’opèrer un retour magistral afin de lancer le concept visuel et sonore du nouvel album Profound Mysteries qui sort dans les bacs ces jours ci. La thématique de cet album peut se résumer sur la thématique suivante : tout ce que l’humain ignore, éclipse plus que largement ses connaissances, et dès leur adolescence les deux membres du groupe ont toujours souhaité aborder leur fascination envers les concepts de l’infini et d’impossible , sans oublier les mystères les plus grands de la vie. Pour leur retour, Royskopp ont décidé de ne pas parcourir le chemin seuls et s’adjoignent les services d’Alison Goldfrapp, de Beki Mari, de Susanne Sundfor et d’Astrid S. Pour ce qui est des clips, ils ont été confiés à l’artiste Jonathan Zawada, venu tout droit d’Australie qui nous fait découvrir des paysages et des créatures métalliques changeantes. L’électro émotionnelle et cosmique du duo norvégien qui combine indie et électro, opère son charme comme de coutume et dire que le tandem avait failli tout stopper voici déjà 8 longues années, mais fort heureusement le destin en a décidé autrement et ce retour va nous redonner le moral après les deux années que nous venons de traverser, tout en nous le formatant à recevoir le pire comme le meilleur d’ici les prochains mois.