Miossec, avant la fin de l’hiver ! :

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PHOTO CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME. LOCMARIA PLOUZANE (29) : Christophe Miossec , chanteur , sur la plage de Trégana à Locmaria-Plouzané .

PHOTO CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME. LOCMARIA PLOUZANE (29) : Christophe Miossec , chanteur , sur la plage de Trégana à Locmaria-Plouzané .

On peut porter le nom de Miossec et sortir dans la foulée voici déjà 25 bonnes années, un album intitulé « Boire », avec lequel l’artiste est récemment reparti en tournée pour 42 dates au sein de salles modestes dans lesquelles vont raisonner les titres de ce premier album qui pour l’occasion vont être rejouées dans l’ordre chronologique tel qu’il fut défini au moment de la création du disque. L’artiste qui n’avait plus rien sorti depuis 5 bonnes années, a également tenu de saupoudrer le bon vieux temps de chansons nouvelles extraites de l’EP « Falaises », réalisé en collaboration avec sa compagne Mirabelle Gilis à l’occasion du confinement.

C’est à l’âge de 30 ans tandis qu’il a déjà vécu mille vies notamment en qualité de guitariste au sein du groupe de rock, « Printemps Noir », mais aussi en tant que journaliste et concepteur-rédacteur de bandes-annonces pour une célèbre chaîne télévisée française, que Miossec qui ne peut pas encore bénéficier des moyens médias actuels, enregistre sur cassettes une dizaine de textes pour ce qui était considéré comme l’album de la dernière chance car plus en phase avec le métier, Miossec n’a plus de boulot et va consacrer ses dernières économies dans des maquettes enregistrées en collaboration avec le guitariste Guillaume Jouan. Si cela ne marche pas, il ne lui reste plus qu’un projet de vie, celui de quitter la métropole afin d’aller travailler à Mayotte. Transmise dans un premier temps à diverses maisons de disques, l’oeuvre de Miossec ne semble pas rencontrer sans public et ce dernier reste sans la moindre réponse, mais fort heureusement un journaliste du célèbre mensuel « Les Inrockuptibles » , reçoit également la cassette et se met tout bonnement à la diffuser, en trouvant ce qu’il vient d’entendre et de réécouter plus que réussi alors que l’album n’est même pas encore signé. Pendant ce temps à Brest, les amateurs de musique de qualité ne se privent pas pour dupliquer la cassette qui fut diffusée dans les bars, avec des concerts qui engendraient un bouche-à-oreille des plus convaincants, et au final Miossec se retrouve à faire la première partie de la tournée « L’Héritage des Celtes », et au final l’album va finir par trouver le chemin d’un label qui finira par le distribuer, tandis que Miossec avouera que c’est à l’écoute du premier album de notre compatriote Dominique A, « La Fossette », qu’il va trouver une forme de libération et se rendre compte finalement que l’on peut faire de la chanson française en sortant de la production classique. Cette constatation va permettre à Miossec de composer l’album « Boire », certain à présent qu’il est délivré par l’écoute de cet album d’un collègue, et qu’il peut en faire autant.

Lors de cette tournée commérant 25 années de création de l’album culte « Boire », Miossec ne va pas sortir indemne car il n’y a pas que le public présent qui l’ovationne, mais également leurs enfants ce qui donne droit à une superbe transmission de générations en générations, et pour contenir ce flot émotionnel, rien de tel que de se remettre au travail en proposant aux plus fidèles, un nouvel album « Simplifier » qui sort en ce mois de février. Mais pourquoi ce titre ?. Tout simplement car pour réaliser son nouvel effort musical, Miossec a retrouvé l’esprit de « Boire », en s’enfermant pendant un nombre de mois pour écrire avec l’aide de guitares, de basses, de rythmes et d’avoir un résultat donnant satisfaction dans son entiereté. Quand on est arrivé à ce résultat, ne reste plus qu’à retrouver Paul Le Galle, ingénieur du son et Alexis Delong producteur, mixeur et musicien pour remettre en bonne forme et en musique, l’exploit et aussi la peine que l’on vient de s’infliger, même si Miossec connaît la chanson. En ce qui concerne l’habillage de ce nouvel opus, il a été confié à la graphiste Nathalie Bihan et au photographe Vincent Gouriou.

Au niveau des thèmes explorés dans cet album, on retrouve notamment un hommage au patron d’un bar brestois, l’affaire Gérald Thomassin et de la postière de Montréal La Cluse

CHRISTOPHE COCU (237)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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