Michaël Bublé, le retour de la voix ! :

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Après avoir fêté à l’automne dernier, les 10 ans de son album « Christmas », qui s’il n’a pas encore réussi à détrôner en matière de ventes celui de Mariah Carey, reste pourtant l’un des jolis succès de ces dernières années en matière d’albums typés fêtes de fin d’année, avec la particularité pour l’édition française c’est que le duo avec Shy’m a remplacé Shania Twain sur le légendaire « White Christmas ». A la manière de Vincent Niclo en France, Michaël Bublé est un ténor apte à mettre sa voix au service des plus grands standards pour leur donner une interprétation propre et émouvante, tant en livrant de temps à autre des titres inédits comme c’est encore le cas sur ce nouvel album Higher avec « I’ll never not love you », que l’on reconnaît bien grâce à son rythme comme appartenant au répertoire de l’artiste et entre des titres survitaminés, c’est de la bonne pop mélangée à ce que le Jazz fait de mieux qui riment ce nouvel opus, avec des petits parfums de disco, de romantisme et surtout ce bon gros son de Big Band qui réconfortent nos petites âmes en peine des suites des événements des dernières années. Produit par Bob Rock, ce nouvel effort musical même composé essentiellement de reprises, nous dévoile un artiste totalement perméable à de nouvelles aventures musicales, en remettant chaque jour que Dieu fait son travail sur l’établi tout en allant puiser dans ce qui se fait de mieux au niveau de la collaboration avec les plus grands créateurs de musique mondiale dont l’imagination est loin d’être fertile. Au niveau reprises, Michaël rend toujours si bien à ses modèles que sont Bob Dylan, Paul Mc Cartney, Willie Nelson avec lequel il interprète même un titre, Sam Cooke, Barry White avec en bonus track l’incontournable « Smile » notamment revu et bonifié en son temps par le regretté Michaël Jackson, ici tout bonnement bonifié en raison de la présence à ses côtés d’une chorale gospel, et on ne vous parle même pas de « A Nightingale Sang in Berkeley Square », tubesque parmi les tubesques. De l’avis même de son agent, « Higher  » marque le retour en grâce d’un artiste qui a bien failli tout faire valdinguer après avoir sortir en 2018, l’album « Love », et selon lui il est comparable aux albums « Tapestry » de Carole King ou encore « Songs in the Key of Life « de Stevie Wonder. Une chose est certaine même si tout le mérite lui revient, mieux vaut ne pas trop encenser le bonhomme sinon il serait capable de nous faire à nouveau un faux départ, alors que ce serait vraiment dommage de se priver d’un coffre vocal pareil.

CHRISTOPHE COCU (237)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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