Les Carnets de Scène de Jean-Louis Aubert :


Quand il ne s’amuse pas à reformer Téléphone devenu aujourd’hui les Insus avec ses inséparables complices et qu’il prête mains fortes à la troupe des Enfoirés, Jean-Louis Aubert s’occupe également de sa carrière solo, avec un dernier album en date intitulé « Refuge », dont les ventes records lui ont même valu une réédition augmentée de cette belle oeuvre, une fois de plus. Comme de coutume et même si cette fois ce ne fut pas évident avec cette pandémie qui a bien mis à mal le monde de culture, l’artiste a tenu à partir à la rencontre de son public pour défendre sur scène ce nouvel opus et s’en est donc suivi un spectacle intitulé « Olo Tour », qui sort en cette fin juillet en CD et DVD. Les prestations scéniques ont été enregistrées au Zénith de Paris, avec une scénographie unique quine se moque pas du public, vu qu’en l’espace de plusieurs soirées, l’artiste s’est improvisé en Jean-Luc Mélenchon, en faisant apparaître sur scène, ses propres hologrammes d’où le nom donné à cette tournée. Des concerts d’une dimension unique et spectaculaire au cours desquels il n’a pas manqué de défendre son dernier album en date, mais aussi les plus beaux succès de son répertoire en n’oubliant pas bien entendu la crème du meilleur de Téléphone. Des prestations qui n’ont pas manqué de conquérir le public qui s’est déplacé en masse tant en France, qu’à l’étranger vu que la centaine de concerts donnés n’a pas manqué d’atteindre les 400.000 spectateurs, ce qui est un record lorsque l’on sait que la tournée a été parfois annulée en raison de la crise pandémique, raison de plus pour le public de conserver plus que jamais des traces de ces prestations exceptionnelles dans un contexte qui ne l’était pas moins. Vu les conditions difficiles dans lesquelles se sont déroulées les dernières prestations de Jean-Louis Aubert, le « Olo Tour » qui sort en support physique ne met pourtant pas un terme à la carrière de l’album « Refuge » sur scène, vu que dès l’automne prochain, 18 nouvelles dates sont annoncées à travers toute la France, avec un passage obligé en guise de cadeau de fin d’année à l’AccorHotels Arena, en date du 15 décembre. L’artiste sera également au rendez-vous des festivals de l’été avec notamment un passage chez nous, à l’occasion du Festival des Solidarités de Namur, avec une formation un peu différente de ce que le public a été amené à voir jusqu’à présent, vu qu’il sera accompagné d’un groupe de musiciens, « Les Sculpteurs du Vent », ce qui signifie en aucun cas que Jean-Louis Aubert se prendra un coup de sirocco que du contraire et gageons qu’il sera couvert de bises soufflées par le mistral accordées bien volontiers par un public en liesse en dépit de la Covid-19. Pour celles et ceux qui feront l’acquisition du coffret collector de cette tournée mémorable, l’occasion de visionner le DVD inédit « Aubert chante Houellebecq, leur sera même donnée car il faut rappeler que l’artiste avait consacré en son temps, tout un album à ce romancier français, sans oublier un médiator exclusif qui ravira les amateurs de guitare. De cette tournée qui n’est pas encore finie fort heureusement, restera également la très belle déclaration d’amitié de la part de son complice Louis Bertignac, que l’on peut décrire comme suit : « il reste quelque chose de très fort et de très touchant entre nous. C’est mon pote de coeur. Il y a quelque chose d’énorme ». Une magnifique histoire. Effectivement un récit magnifique qui n’est pas prêt de s’éteindre grâce à ces nouveaux supports live qui sortent en ces beaux jours d’été, et la tournée qui se poursuit à l’automne. Il est donc plus que temps à nouveau de reprendre un souffle nouveau grâce au magnifique répertoire de Jean-Louis Aubert.