Les beaux rivages de Fleet Foxes ! :

Après Mogwai, on reste dans le bien-être et l’expérience musicale avec le tout nouvel album de Fleet Floxes qui vient de sortir intitulé Shore, qui est déjà à lui tout seul une invitation à l’évasion et aux doux parfums de l’été. Digne successeur de l’album Crack-up sorti en 2017, ce nouvel opus et dans un premier temps sorti le 22 septembre 2020 sur l’ensemble des plateformes avant de voir enfin le jour en support physique en cette fin de mois de février. Cette sortie avait même été accompagnée de la projection d’un film de 55 minutes produit en Super 16mm, par Kersti Jan Werdal, qui tourne toujours en boucle sur Youtube, et restera disponible à volonté. Tiraillé entre des coups de déprime, ses doutes et sa joie illimitée en matière de créativité, le leader du groupe Robin Pecknold nous offre ici un nouvel album dévastateur qui le met sur orbite pour devenir l’un des plus grands compositeurs de pop-folk de l’histoire de la musique, en ayant l’intelligence de ne pas bombarder le public de singles à trop forte dose qui viendraient dénaturer l’esprit même d’un album pour lequel tout comme d’autres, il n’est pas nécessaire d’en diffuser tout le contenu, faute de quoi la surprise risque d’être altérée. Si la passion du groupe pour la nature était encore à démontrer, ce n’est pas la date de la sortie de l’album sur plateforme dans un premier temps qui viendra appuyer le contraire, car cette démarche fut réalisée afin de coïncider avec l’équinoxe d’automne, car vu les origines du groupe qui provient de la côté Pacifique au Nord-Ouest des Etats-Unis, on comprend vite que l’enfance du leader du groupe a été imprégnée à la fois par la musique mais également par l’environnement quand on sait que cette dernière s’est déroulée sur une île en pleine nature entre Seattle et Vancouver d’où les grands espaces dont le Parc national d’Olympic que l’on voit apparaître dans le film. A l’écoute du nouvel opus, on sent la grande influence de la musique de phase dans la majorité des compositions et tout comme Mogwai que nous évoquions auparavant , on ressent la variété des orchestrations grâce à la présence de maints instruments, et toujours en accord avec la nature. Bref, un nouvel album bien-être qui va nous rebooster le moral et nous faire patienter jusqu’au déconfinement général.

CHRISTOPHE COCU (710)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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