Le très beau Téo Lavabo

Téo Lavabo, c’est le phénomène du moment un peu partout en Europe. Il est sans tabou, avec beaucoup d’audace et d’autodérision. Il aurait pu être belge finalement !
Téo Jaffre s’est fait connaître du grand public dans l’émission française « La France à un incroyable talent ». Accompagné de son ukulélé et d’une queue de sirène pour simples appareils, il décide d’y interpréter son titre « comme Aladin » en 2019 avant de revenir en 2020, pour interpréter ce qui deviendra un tube : « Chipolata » .
Mais, si vous êtes passé à côté de l’émission, je n’ai qu’à vous fredonner « Je suis ton grand chipolata, chichi-popo-latata, chichi-popo-latéo » et là évidemment : vous savez de qui l’on parle.
Confestmag part à la rencontre d’un homme hors du temps, fantasque, charmant et intelligent …
CFM : Bonjour Téo, merci d’avoir accepté notre petite interview, pour commencer pourrais-tu nous présenter Téo Lavabo ?
Téo : Téo Lavabo, c’est un très grand chanteur à texte vivement inspiré par le romantisme et les histoire à l’eau de rose.
Bon, ok … Plus sérieusement, comment me définir… J’essaie d’être un artiste libre d’expression et je m’amuse avec la langue française.
Je propose un univers très singulier, coloré et assez décalé et je ne jure que par le yodle, mon chant tyrolien préféré.
Je suis adepte de l’autodérision et je veux communiquer des bonnes vibes !
CFM : On va partir directement dans le vif du sujet » Chipolata « , plus de 25 millions de vues sur Youtube, on en parle ?
Téo : Oui on peut en parler… C’est assez incroyable et impressionnant !
Je suis hyper heureux de voir que les gens ont compris le délire et se sont pris au jeu. Je reçois tellement de vidéos de gens qui dansent, c’est une grosse dose d’amour à chaque fois. Je remercie vraiment tous ceux qui font vivre mon projet !
CFM : » Photographe, vidéaste et réalisateur « , je sais que tu as une passion pour l’image, d’où te vient elle ?
Téo : Ah, alors ça, c’est mon métier oui. Et c’est ce que j’ai toujours voulu faire depuis mon plus jeune âge. Ce qui est assez génial avec la photo et la vidéo, c’est que l’on peut tout créer de A à Z. On peut s’inventer tout un univers le temps d’une image et même s’immerger dedans. En fait, on peut créer du rêve éveillé… Plus jeune, j’adorais voir la vie comme une comédie musicale. J’imaginais qu’à n’importe quel moment, n’importe où que nous soyons et surtout dans les contextes les plus improbables (comme par exemple dans la salle d’attente chez le médecin), que tout le monde puisse se mettre à chanter, danser le temps d’une chanson, pour finalement se rasseoir à la fin et continuer de s’ignorer comme si de rien n’était.
CFM : Est-ce vrai que déjà vers l’âge de 12 ans, tu aimais filmer ta soeur et être filmé dans toutes sortes d’accoutrement ?
Téo : Effectivement, il faudrait que je publie ces vidéos sur le net, elles sont tellement authentiques. Avec ma soeur, nous avons eu la chance que mon père nous fasse confiance lorsque nous étions jeunes en nous prêtant sa caméra à cassettes. On était gamins, on se filmait en train de faire des parodies de publicités, des tours de magie, du théâtre et on faisait aussi des clips. Je me rappelle particulièrement bien de ma sœur qui descend du toboggan en chantant les « L5 ». De mon côté, c’était avec une perruque blonde et une fleur à la main en guise de micro que je playbackais sur Emma Daumas avec mon appareil dentaire, micro à la main et fausse poitrine sous le débardeur élastique.

CFM : Comment expliques-tu le plaisir que tu as d’être plusieurs personnes en .. Une ?
Téo : C’est génial d’être caméléon. C’est un petit peu comme au théâtre, : pour chaque chanson je peux rentrer dans un rôle plus ou moins différent. La trame de tous ces personnages, c’est la liberté. Dans la vraie vie, je crois que je suis quelqu’un d’assez posé, mes sujets favoris sont la psychologie et les relations amoureuses. Au travail, je sais être très sérieux et je pense que c’est très important, surtout pour aboutir mes projets. Avec Téo Lavabo, je peux être tout le reste. C’est magique.
CFM : Tu sais vraiment yodler, comment as tu appris ?
Téo : J’adorerais vous raconter l’histoire d’un stage dans les montagnes Suisse avec des Tyroliens, mais pas du tout. J’ai découvert le yodel tout banalement devant ma télé, justement dans l’émission « La France a un incroyable talent », où j’ai vu une fille en faire. J’ai essayé, j’ai adopté ! Quand j’étais petit, je chantais tout le temps, j’avais toujours une chanson en tête (et encore aujourd’hui d’ailleurs) mes parents pourraient en témoigner.
CFM : Comment qualifierais-tu ta musique et ton univers ?
Téo : Mon mot favori pour qualifier ma musique, mon univers c’est : éclectique. C’est aussi : coloré, inattendu. J’adore surprendre.
CFM : Te souviens-tu du thème de la première chanson que tu aies écrite ?
Téo : J’ai écrit ma première chanson en Israël, en été 2018. Je voulais faire un roadtrip tout seul pendant un mois et j’avais aussi envie d’apprendre un instrument de musique, du coup j’ai compilé les deux. Petit et pratique je me suis penché vers le ukulélé, et en avant l’aventure ! Après plusieurs jours d’entraînement et un début de maîtrise des fameux « 4 accords magiques », ma première chanson naissait sur une plage naturiste. Le thème c’était : les mecs à poil, les crabes et le sable qui gratte. Je dois être très inspiré par la mer et les hommes ...
CFM : Des projets en cours pour 2021 ?
Téo : Oh oui ! Un nouvel album, des clips, des showcases et la préparation de ma future tournée.
CFM : Question très importante pour nos lecteurs, avec quelle sauce tes frites ?
Téo : Avec de la mayonnaise et un peu de ketchup, SAUF quand je mange un kebab … c’est toujours sauce blanche !
CFM : Merci Téo pour ce moment, le mot de la fin te revient.
Téo : et le mot de la fin … pour la chanson (cf: La Rue Kétanou <3)

Téo Lavabo • Artiste musical
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