Le retour du Roi Bilal ! :


Après avoir été qualifié pour le Concours Eurovision et avoir laissé sur le carreau deux grandes pointures comme Chimène Badi et Emmanuel Moire au cours des qualifications qui ont précédé ce dernier, grâce au titre Roi qui n’a pas eu au final une place qu’il méritait, même s’il fait a fait beaucoup mieux que les candidats précédents à l’exception d’Amir qui avec une 6ème position demeure celui qui a le mieux réussi à redonner à la France, la place qu’elle mérite dans ce genre de concours, Bilal revient en ce début novembre avec un second opus « Contre-soirée », très festif et pop tout en étant construit comme un opéra-rock, ce qui fait déjà du bien à l’âme et au mental pour tenter de bien terminer une année qui restera sombre pour tout le monde. Parmi les thèmes abordés dans ce second opus, on retrouve la difficulté de s’accepter, le harcèlement scolaire, la volonté de toujours relever la tête et de ne pas se laisser emporter vers le bas, qui fait de ce CD, un hymne à la danse et à la fête mais pas à n’importe quel prix, surtout celui de débiter des textes abscons, ce qui n’est vraiment pas le cas avec Bilal, qui du haut de ses 21 ans n’a pas toujours la vie facile et rêvée en raison de ses origines marocaines et surtout en tant que représentant de la communauté LGTB, et comme il le dit lui-même, je suis un porte-drapeau que j’ai dessiné et peint, et j’assume mon oeuvre et je reste maître de mon propre discours.
Un peu plus d’un an depuis la sortie de son premier album « Kingdom » qui avait été écrit en trois semaines, on sent que ce nouvel opus qui a demandé plus d’un an de travail, s’impose comme celui qui a été élaboré beaucoup plus sur la forme et rejoint les oeuvres de Mel C, dont nous vous avions parlé du retour au sein de nos colonnes de Confestmag en ce début octobre, qui réussit à mettre sur pieds une discographie dansante et pop, mais en quête de sens et de la bouche de l’artiste, on peut devenir qu’il ne fait pas de la musique pour qu’elle soit consommée comme un burger qui est vite ingéré et digéré dans la seconde, mais qu’il souhaite surtout que son travail reste gravé et qu’il ne suscite pas l’écoeurement du public. Pour défendre les 12 titres de ce nouvel effort musical, Bilal s’est entouré de bonne compagnie sur 2 titres, grâce à la présence de Zahia et de Loïc Prigent. Contrairement à certains albums, la sortie de ce dernier reste maintenue pour le 6 novembre et par conséquent on devrait pouvoir se le procurer dans certaines grandes surfaces.