Giorgino, un film pour le souvenir ! :
En ce jour du 11 novembre pourquoi ne pas se replonger dans le premier film de Mylène Farmer que l’on doit à Laurent Boutonnat, Giorgino qui nous narre une histoire qui se passe en 1918 où blessé, le jeune docteur Giorgio Volli est rendu à la vie civile et part de suite retrouver le groupe d’enfants dont il s’occupait avant d’être mobilisé à la guerre. Il revient dans une région perdue aux habitants hostiles et ne trouve qu’un orphelinat désespérément vide car les enfants ont disparu dans des conditions mystérieuses même si on prétend que des loups auraient pu les emporter à jamais transis par le froid et la faim. Dépité, terrifié et anéanti par la mauvaise nouvelle, le Docteur Volli fait alors la rencontre de Catherine une étrange jeune fille campé par Mylène Farmer dont il va s’éprendre tout au long de son périple, sans savoir encore qu’elle est peut être l’une des clés de ces étranges disparitions. Aux côtés de Mylène Farmer, on retrouve Jeff Dahlgren qui deviendra son guitariste attitré sur l’album Anamorphosée paru en octobre 1995 et qui l’accompagnera sur la tournée qui suivra en 1996. Joss Ackland dans le rôle du Père Glaise, Louise Fletcher dans le rôle de l’aubergiste, Frances Barber dans le rôle de Marie, Jean-Pierre Aumont dans le rôle de Sébastien viennent rejoindre Mylène dans ce fabuleux casting. Non-content d’avoir tourné le film et d’avoir accordé le rôle principale à sa muse de l’époque, Mylène Farmer, Laurent Boutonnat signe également la musique du film qui au moment d’une sortie mal programmée a essuyé une confrontation avec le poids lourd Forrest Gump et surtout Tom Hanks mais qui des années plus tard demeure un chef-d’oeuvre du genre sombre et noir à souhait. Un mercredi rêvé pour passer un bon moment avec un très bon film tout en se souvenant de ses hommes tombés au front pour notre liberté.
