Foo Fighters, la meilleure des médecines ! :

<> at Ed Sullivan Theater on October 14, 2014 in New York City.

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Après avoir tenté comme bon nombre d’artistes d’illuminer notre quotidien en mode confinement à grands renforts de sets acoustiques ou de prestations sous la forme de live sessions, c’est ce 5 février que la bande de Dave Grohl ex-Nirvana, a choisi pour revenir avec un nouvel opus trois ans après le précédent, avec en guise de single locomotive, le single « Shame Shame », joué pour la première fois dans le cadre du Saturday Night Live, où le groupe a ainsi mis fin à une longue attente entre le public et lui, tout en mettant un frein aux spéculations des fans. Ce dixième album comporte 9 titres qui ont été produits par le groupe en personne et Greg Kurstin, avec une conception confiée à Darrell Thorp, le tout mixé par Mark Spike Stent, dont l’enregistrement a été réalisé à Encino (Los Angeles), au sein d’une vieille demeure.

Prenant le contre-pied d’une actualité des plus moroses, Dave Grohl se défend d’avoir fait un album amusant doté d’un son groovy qui en fait en quelque sorte le Let’s Dance de notre époque, excusez du peu lorsque l’on sait que le succès que Bowie himself a pu avoir avec ce titre, tout cela semble prometteur. Pour accompagner la sortie de ce nouvel opus, le leader charismatique du groupe, Dave Grohl n’a pas hésité à expliquer aux fans l’origine de cette longue attente en réaffirmant que l’album était en fait prêt depuis un an et qu’il avait décidé de fêter les 25 ans du groupe à travers une tournée qui devait en principe les emmener autour du monde, mais voilà cette satanée pandémie en a décidé autrement. Mais bon à un certain moment et au vu du début de cette nouvelle cuvée 2021 qui s’annonce similaire à l’année précédente, il faut bien se rendre à l’évidence que les bons sons sont destinés à être écoutés que ce soit à la maison peinard devant une boisson de son choix et/ou parmi des festivals drainant 50.000 personnes, et donc il fallait sortir ce nouvel opus coûte que coûte sans plus tarder. Bien décidé à inverser la tendance et de ne plus perdre de temps, le groupe a dans la foulée déjà sorti un second single « No son of mine », qui n’est pas une reprise du groupe Genesis en forme d’hommage déguisé, mais bien un texte mettant en exergue l’hypocrisie de nos dirigeants moralisateurs censés se battre contre des crimes, coupables de les avoir commis eux-mêmes. Pour accompagner le premier extrait de l’album Shame, Shame, Dave Grohl s’est entouré des services de Sofia Boutella, danseuse et actrice que l’on a déjà pu voir dans la Momie version Tom Cruise et dans Star Strek pour l’épisode intitulé Sans limites, entre autre.

CHRISTOPHE COCU (707)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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