Bryan Adams, savoure le goût de la vie retrouvée ! :

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Dans la mémoire collective, le nom de Bryan Adams reste souvent associé à celui de Kevin Costner et surtout au film Robin des Bois, pour lequel il écrivit la sublime ballade skette braguette comme on dit en Belgique, « Everything I do, I do it For you ». Plus tard, il récidivera avec « Have you ever really loved a women « , pour le film Don Juan de Marco avec en vedettes et excusez du peu Johnny Depp, Marlon Brando et Faye Dunaway, après avoir été faire un tour dans l’univers de Dumas et de ses célèbres trois Mousquetaires, aux côtes de Sting et de Rod Steward pour le tubesque « All for love », mais bien entendu la carrière de Bryan Adams ne se limite pas qu’au septième art mais à un nombre innombrable de tubes dont font partie Please forgive me, Run to you, ou encore Summer of 69. Après Shine a light pour lequel il avait collaboré avec l’un des artistes incontournables des dernières années, Ed Sheeran, le rockeur canadien se remémore enfin à notre bon souvenir avec ce nouvel opus « So happy it hurts », une véritable thérapie anti-covid, lui qui connaît si bien le sujet pour en avoir été la victime à deux reprises et surtout un hymne véritable au goût de la vie retrouvée en grande partie, tout en s’affairant également à la comédie musicale « Pretty Woman », en collaboration avec son parolier Jim Vallance qui est devenu à son tour un compositeur, un producteur mais aussi un auteur-compositeur convoité par certaines grandes pointures du milieu musical comme Aerosmith, The Go-Go’s et Ozzy Osbourne, mais en ce qui concerne notre pays il faudra encore patienter pour le revoir sur une scène car en dépit d’un baromètre qui vient de virer au jaune, le concert qu’il devait donner en date du 19 mars est désormais reporté au 24 novembre, et au sein de la Lotto Arena d’Anvers. Gageons qu’il interprétera « Kick Ass », le meilleur titre de l’album selon l’artiste qui rencontre ici le célèbre comédien John Cleese, que l’on connaît surtout pour son oeuvre à travers les fameux Monty Python. Intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, l’artiste virevolte aisément sur ce 15ème opus entre rythmes groovy et ballade formatée country, tout en flirtant avec le Rockabilly, le tout pour un excellent album de rock classique , à travers lequel on ressent le fait qu’à 62 ans, l’artiste conserve le don d’écriture en matière d’enchaînements de couplet et de refrains qui font mouche à chaque fois, sans parler de la voix qui reste toujours intacte et puissante comme au premier jour, pour servir harmonieusement un album qui se veut résolument optimiste même s’il a été enregistré dans des conditions particulières et bien entendu liées au Covid, et avec les musiciens faisant partie de son groupe empêches de se déplacer en raison de la crise sanitaire, il a bien fallu que l’artiste peaufine majoritairement l’enregistrement de la majorité des instruments, tout en s’associant les services de Keith Scott pour certains solos de guitare et de Mutt Lange et de Pat Stewart pour leur intervention à la batterie sur une partie des titres, et également à la guitare. Photographe à ses heures, Bryan Adams s’est véritablement investi à 100/100 sur ce nouvel opus, vu qu’il en a réalisé la pochette qui reste sobre, claire et précise et sans chichi, et d’emblée on sait déjà au premier regard, que l’on aura à faire à un album résolument rock. Un art qui a l’air de réussir également à Bryan Adams, vu qu’il a été choisi pour illustrer la pochette du prochain album de Rammstein prévue pour ce printemps 2022. Bref, Adams nous offre ici ce qu’il fait de mieux à savoir du bon vieux Rock FM agrémenté de ballades efficaces, le tout dans un voile de bon humeur et de liberté retrouvée, que demande le peuple !.

CHRISTOPHE COCU (237)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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