CREDIT PHOTO : THIBAULT THEODORE

Depuis qu’elle a enchanté le monde et ce grâce au carton de « Skinny Love » qui a dépassé la barre des 8 millions d’albums écoulés , Birdy est parvenue à trouver sa voie et sa voix à travers une pop indé à la sauce britannique, en adoptant un rythme qui lui est propre, avec tout de même 5 milliards de streaming à son actif. Après un avant-dernier opus aux relans mélancoliques, marqué par une rupture amoureuse et qui n’a pas vraiment su trouver son public en raison de la pandémie qui a bien secoué le secteur musical, avec un public qui lui-même mal dans sa peau en raison d’un avenir incertain face au virus de la Covid-19, n’avait pas le coeur à entendre les complaintes d’une artiste même de renom.

Cependant, Birdy n’a pas le tempérament à rester sur un semi-échec, et s’est donc vite remis au travail afin de nous livrer en cette fin de vacances estivales, l’album « Portraits » qui dénote par son style beaucoup plus joyeux avec un ancrage porté vers les années 80’s, et oui toujours elles avec cette envie de délivrer un album sur lequel elle pourrait se déhancher tout en offrant au public, un opus musical à la fois puissant et différent par rapport à ce que l’artiste avait pris pour habitude de nous livrer jusqu’ici. Afin d’opérer ce virage artistique, Birdy a été chercher ses inspirations auprès de pointures de renommée telles Caroline Polachek, Kate Bush, Christine and The Queens, Beth Gibbons ou encore Prince.

Connue principalement pour son répertoire très intimiste, Birdy opère ici un virage à 360 degrès et se tourne vers la fantaisie à l’image d’une pop baroque qui signe ici les couleurs des 11 nouveaux titres afin de donner à son nouvel opus, une structure envoûtante et cinématographique. Quand on lui demande le pourquoi du titre de cet album (Portraits), Birdy tente de l’expliquer par le fait qu’elle a émis le souhait de compiler un large panel des moments de sa vie, tout en se questionnant sur ce qu’elle avait pu ressentir à leur égard au cours de cette dernière année, avec des sentiments qui ont changé entretemps, tout étant à la fois fière d’amener un son plus moderne.

Au niveau de la production, on retrouve bien entendu Birdy mais aussi deux complices, Anya Jones et King Ed qui ne font qu’apporter un doux parfum issu de la flagrance des années 8O’s à l’opus tout entier, et même si elle a connu la rupture sentimentale, Birdy ne se lasse pas d’évoquer l’amour bien présent à travers le titre « Paradise Calling », qui nous invite à la prise de conscience du fait que l’autre pourrait se révéler être une porte d’entrée pour une belle histoire d’amour proche du Paradis, le tout magnifiquement illustré par un clip qui met également en évidence le travail de Céline Celeesi qui a donné de son talent de chorégraphe afin de donner vie à l’émotion véhiculée par ce titre.

Avant de démarrer la belle rentrée discographique qui nous attend dès le 25 août, profitons de ces jours ensoleillés afin de nous mettre des bulles de bonheur grâce à l’écoute de cet album on ne peut plus réussi et qui démontre que Birdy n’a pas perdu sa place parmi les chanteuses sur lesquelles il faudra toujours compter !.

CHRISTOPHE COCU (83)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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