Banarama, le come-back en plein cruel summer !

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Véritable phénomène de la Britpop, le groupe Banarama voit véritablement le jour en 1981 et alors composé du trio, Keren Woodward, Sarah Dallin et Siobban Fahey, avec un début de carrière qui s’axe essentiellement autour de représentations scéniques qui voient le jour soit chez des amis, soit dans des clubs locaux. Jusqu’au jour où le groupe va être repris sous la houlette de Paul Cook qui n’est autre que l’ex-batteur des Sex Pistols et de cette étroite collaboration naîtra un premier single qui constituera la reprise du groupe Swahili Black Blood. C’est encore grâce à une reprise et des Velvettes cette fois que le groupe va commencer tout petit doucement à asseoir sa renommée et à commencer son incursion à travers les charts pour enchaîner les années qui suivront avec une myriade de tubes tels que Shy Boy, Na na hey hey kiss him goodbye ou encore le fameux cruel summer qui n’a jamais autant si bien porté son nom que depuis ces deux dernières années. En 1986, le groupe va signer l’une de ses plus grandes performances et par conséquent l’un de ses plus grands succès avec Vénus, tout en s’attirant les faveurs des producteurs Stock, Aitken et Waterman qui sont déjà connus pour avoir collaboré avec Rick Asley, Kylie Minogue, Jason Donovan, et signe l’album Wow qui lui aussi ne sera pas en manque de gros cartons tubesques tels que I heard a rumour ou encore Love in a first degree. Après ce nouveau succès, le groupe connaîtra ses premiers remaniements avec le départ de Siobban Fahrey qui quitte le groupe après son union avec le guitariste d’Eurythmics, Dave Stewart, et sera remplacée de main de maître par Jacquie O’Sullivan qui malheureusement limitera sa participation à l’album Pop Life, avant de partir à son tour.

C’est donc en duo désormais que Karen Woodward et Sarah Dallin vont désormais poursuivre leur route et pour évacuer les départs successifs qui ont marqué ces dernières années l’histoire musicale du groupe , elles vont vite enregistrer un nouvel album Please Yourself tout en prenant part à l’Australian Tour et à l’Uk Tour deux années plus tard. Après un passage réussi à travers les années 80’s et 90’s, les Bananarama contribueront encore à marquer les années 2000 de leurs empreintes en sortant les albums Exotica, Drama, Viva et In Stereo, un avant-dernier album qui remonte à 2019, et qui pour le groupe fut l’un des albums qui a contribué à leur faire retrouver le chemin du succès tel qu’elle l’avait connu en 1987. Cette année est une année particulière pour les Banarama qui célèbrent 40 années de succès et comme la pandémie les avait empêchées de se produire en concert, l’idée d’enregistrer un mini album intitulé Masquerade leur est venue à l’esprit , mais finalement pour le plus grand plaisir de leur public, ce projet s’est finalement transformé en la réalisation d’un album entier qui sort en cette fin juillet. A l’écoute du premier single sorti en avril dernier et du récent single qui donne son nom à l’album, on retrouve les Banarama comme on les aime, avec un album electro-dance dans la lignée des succès de leurs tubes phares tels que Vénus ou encore Cruel Summer, ce qui n’est pas étonnant quand on sait que la production de l’album a été confiée au producteur Ian Masterson, qu’elles ont retrouvé pour l’occasion, à qui l’on doit également d’étroites collaborations avec Pet Shop Boys ou encore Sophie Ellis-Bextor. En un peu moins de 40 minutes et c’est ce qui est le seul point négatif de ce nouvel effort musical, sa durée, Banarama parvient à faire la parfaite synthèse de l’essence même du duo avec des tubes qui s’enchaînent sans la moindre anicroche avec une fluidité exemplaire et une harmonie qui font la part belle aux titres classieux et dansants, ce qui est essentiel pour passer un bel été musical et réconcilier nos oreilles avec du bon son. A l’image de Duran Duran qui avait réussi un retour flamboyant et de A-ah qui reviendra cet automne avec un nouvel album, Bananarama démontre que le son des années 80’s reste indétrônable et a encore de beaux jours devant lui et cette Mascarade n’en n’est vraiment pas une.

CHRISTOPHE COCU (237)

Auteur ConFestMag
Président du fan club officiel de Mylène Farmer Belgique

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